Voici pourquoi faire la sieste tous les après-midis n'est pas forcément bon signe

Une étude très sérieuse établit un lien entre la sieste et la maladie d’Alzheimer. Précisions.

Rien de te qu’une bonne sieste l’après-midi après un bon repas, ou dans la foulée d’une longue jamais de travail.

Et pourtant ce moment de détente et de repos peut être le signe avant-coureur d’une maladie neurodégénérative touchant beaucoup de séniors.

On veut bien sûr parler de la maladie d’Alzheimer !

Crédit photo : Despositphoto

Faire la sieste tous les jours l’après-midi, un mauvais signe ?

C’est du moins ce que révèle une étude menée par l’Université de Californie, dont les conclusions viennent d’être publiées dans la revue Alzheimer & Dementia.

Pendant près de 15 ans, des chercheurs ont ainsi observé le comportement de 1 400 personnes âgées en moyenne de 81 ans.

Equipées d’un appareil mesurant leur mobilité et leurs périodes de sieste, ces dernières ont également été soumises à des tests cognitifs qui ont livré un bien curieux verdict.

Les scientifiques se sont en effet aperçus que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer faisaient en moyenne la sieste pendant 68 minutes contre seulement 24 minutes pour celles dont les capacités cognitives étaient en déclin sans être malades.

D’autre part, les chercheurs se sont rendu compte que les personnes qui dormaient le plus développaient la maladie dans les six années suivant le début de l’expérimentation.

En résumé, l’étude a permis de démontrer que les risques de développer un Alzheimer augmentent lorsque le temps de sieste quotidien excède une heure.

Dans l’idéal, il faudrait donc faire des courtes voire des micro-siestes pour ne pas prendre de risques et dormir ainsi en toute sérénité.

Pour ce faire, le meilleur allié reste le réveil alors pensez à bien régler celui-ci avant de vous effondrer dans votre canapé.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.