« J'allaite encore » : Clarisse Agbegnenou décoche son 6e titre mondial, 11 mois après avoir accouché et prouve que rien n'est impossible

Clarisse Agbegnenou est devenue championne du monde de judo pour la sixième fois de sa carrière. Une prouesse quand on sait qu’elle a accouché il y a tout juste 11 mois.

C’est une performance majuscule !

Ce mercredi 10 mai, la judoka française Clarisse Agbegnenou a décroché son sixième titre mondial dans la catégorie des moins de 63 kg à Doha, au Qatar, devenant par la même occasion l’une des sportives les plus titrées du pays.

Un exploit d’autant plus remarquable qu’il intervient seulement onze mois après la naissance de sa fille Athéna, laquelle était d’ailleurs aux premières loges puisque sa maman l’emporte partout avec elle.

À 30 ans, Clarisse Agbegnenou prouve ainsi que rien n’est impossible et envoie un message fort à la concurrence alors que se profilent les Jeux olympiques de Paris, l’année prochaine.

Moins d’un an après la naissance de sa fille, Clarisse Agbegnenou décroche son 6^e titre mondial

Ce titre de championne du monde est aussi beau qu’inattendu pour la judoka car malgré son statut, elle était arrivée au Qatar avec très peu de certitudes.

Devenue maman pour la première fois le 17 juin 2022, la double championne olympique sortait en effet d’une année très compliquée, comme elle l’a expliqué à nos confrères du Parisien.

Crédit photo : @clarisse_agbegnenou / Instagram

Crédit photo : @clarisse_agbegnenou / Instagram

« C'est une vraie libération car ce que j'ai entrepris depuis la naissance d'Athéna n'est pas facile. Venir à Doha, avec ma fille que je trimbale partout, c'est un défi (...) J’allaite encore Athéna. (...) Je ne peux pas la laisser parce que j'ai un Championnat », a ainsi indiqué la native de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Et d'ajouter : « Je pense que les gens ne savent pas tout ce que je fais avec ma fille. Je l'emmène aux entraînements, elle est avec moi quasiment H24 (…) C'est grâce à elle tout ça, alors cette médaille d'or, je vais la lui mettre autour du cou et elle la gardera ».

Nul doute que la judoka a puisé des ressources insoupçonnées dans l'amour qu'elle porte à son enfant.