Le nageur italien Thomas Ceccon a été filmé par un autre athlète en train de dormir dans un parc, alors qu’il s’était récemment plaint des conditions de vie du village olympique.
Les polémiques s’enchaînent durant ces JO de Paris et elles ne semblent pas prêtes de s’arrêter.
Après la prestation décriée de Philippe Katerine lors de la cérémonie d’ouverture, la mauvaise qualité de l’eau de la Seine responsable de vomissements chez plusieurs athlètes, ou encore le combat de la boxeuse Imane Khelif qui avait fait scandale, c’est au tour du village olympique lui-même de se retrouver sous le feu des critiques.
Thomas Ceccon fait la sieste dans un parc
Crédit photo : Instagram Thomas Ceccon
En effet, le nageur olympique Thomas Ceccon, médaillé d’or au 100 mètres dos, a été l’acteur principal involontaire d’une vidéo surréaliste. Sur celle-ci, filmée par le rameur Husein Alireza, on aperçoit, le nageur, couché sur une serviette, en train de faire la sieste sous un banc d’un parc parisien.
Thomas Ceccon diventa virale sui social, ma non per le imprese sportive: il nuotatore campione olimpico e primatista mondiale dei 100 dorso e' stato "immortalato" in un video del canottiere arabo Husein Alireza nel quale si vede l'azzurro dormire nel parco del villaggio olimpico… pic.twitter.com/QRhv4j4l3Z
— Cronache della Campania (@cronachecampane) August 4, 2024
Un acte que Thomas Ceccon justifie en mettant en cause les conditions de vie jugées insuffisantes au village olympique. Il s’était déjà plaint il y a quelques jours, dans des propos rapportés par Il Messaggero.
«Il n’y a pas de climatisation, il fait très chaud et la nourriture est mauvaise» (...) «J’ai du mal à dormir la nuit et l’après-midi, entre le bruit et la chaleur»
L’athlète explique avoir l’habitude de faire une sieste l’après-midi, mais ne pas pouvoir le faire, dérangé par le bruit et la chaleur omniprésents au village olympique.
Les athlètes se plaignent des conditions de vie au village olympique
Sa plainte n’est pas un cas isolé, puisque plusieurs autres athlètes s’étaient déjà exprimés à ce sujet. On pourra ainsi citer la nageuse australienne Ariarne Titmus, qui avait pesté après avoir défendu sa médaille d’or au 400 mètres nage libre, en expliquant qu’elle aurait pu battre le record du monde si elle avait n’avait pas logé dans des conditions «ridicules».