Ce devait être un test avant les Jeux olympiques de Paris 2024, l’épreuve de Coupe du monde en eau libre a été annulée à cause de la pollution de la Seine. Malgré tout, les organisateurs restent confiants pour l’année prochaine.
Dimanche matin, la fédération internationale de natation a annoncé l’annulation de l’épreuve du 10 kilomètres en eau libre, prévu ce jour-là dans la Seine. Cette épreuve de Coupe du monde devait être le premier grand test, et l’occasion de faire un repérage pour les athlètes, avant les Jeux olympiques de Paris. En effet, les compétitions de natation en eau libre sont prévues pour les 8 et 9 août 2024 dans le fleuve parisien.
Mais les analyses bactériologiques effectuées très tôt dimanche, ont révélé une qualité de l’eau « en dessous des normes acceptables », précise la fédération World Aquatics. L’entraînement de vendredi avait déjà été annulé et l’épreuve femmes reportée dans l’espoir que les analyses bactériologiques soient convenables.
La santé des athlètes privilégiée
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Ce taux de pollution supérieur aux normes requises est dû aux nombreux épisodes de pluie qui ont frappé la capitale parisienne ces dernières semaines. Les pluies ont fait déborder les égouts et les eaux usées sont allées se déverser dans la Seine. « L’épisode pluvieux que nous connaissons actuellement est exceptionnel. Depuis le 20 juillet, il est tombé plus de 120 mm d’eau à Paris, une situation que nous n’avons pas connue à cette période de l’année depuis 1965 », a rappelé Pierre-Antoine Molinas, le préfet secrétaire général aux politiques publiques à la préfecture de Paris-Ile de France.
Un bassin de stockage est en construction près de la gare d’Austerlitz pour éviter la saturation des égouts et l’écoulement des eaux usées dans la Seine.
La santé des athlètes a été la priorité des organisateurs et de World Aquatics. Malgré ce petit désagrément, Brigitte Légaré, la responsable de la zone Paris centre au comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO), s’est dite « confiante » quant au bon déroulement de la compétition l’été prochain. Pas de quoi alarmer non plus les organisateurs des JO qui confirment « qu’on va nager dans la Seine » en 2024.
