La famille de la breakeuse australienne Raygun a poussé un coup de gueule contre les juges olympiques après sa prestation ratée.
Cela n’aura échappé à personne : la breakeuse australienne Raygun est devenue la risée du web après sa prestation lors d’une épreuve de breakdance féminin des Jeux olympiques de Paris 2024.
Comme nous le précisons dans cet article, la sportive de 36 ans n’a marqué aucun point lors des trois confrontations auxquelles elle a participé.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que son style «atypique» a marqué les esprits. Sur les réseaux sociaux, les internautes ont comparé ses mouvements de danse à ceux d’un kangourou se tortillant sur le sol. Face aux moqueries, Raygun a décidé de prendre la parole auprès de la chaîne de sport américaine ESPN :
«Mon objectif était apporter quelque chose de nouveau, différent et créatif - c’est ma force, la créativité. Je savais que je ne pouvais pas rivaliser avec les filles sur leurs points forts, comme la dynamique et les mouvements puissants, alors j’ai choisi d’explorer l’art et la créativité (…)», a-t-elle déclaré.
Australian Olympic breakdancer Rachael Gunn has a PhD in breakdancing and dance culture. “All my moves are original,” she told reporters after her performance. pic.twitter.com/8to8quMx9y
— Michael Nayna (@MikeNayna) August 10, 2024
La famille de l’Australienne s’en mêle
Ce samedi 10 août, la famille de l’athlète s’est exprimée sur le sujet. En effet, les proches de la danseuse ont poussé un coup de gueule contre les juges olympiques, qui ont attribué à un zéro pointé à cette dernière.
«C’était une compétition très serrée et les juges recherchaient clairement un certain style de break qui n’était pas celui de Raygun», a écrit Andrew Free, le beau-père de la breakeuse, sur les reseaux sociaux.
Avant d’ajouter :
«Ils sont sensés noté cinq aspects différents, mais ils n’ont pas récompensé l'originalité et la musicalité de Raygun, ce qui l’a mise en difficulté. Malgré tout, elle a représenté l’Australie (…) avec courage et dignité».
Crédit Photo : Elsa / Getty Images
L’un des juges, MGbility (de son vrai nom Martin Gilian), a quant à lui félicité Raygun pour son «originalité».
«Le breaking, c’est l’originalité, c’est apporter quelque chose de nouveau et c’est représenter son pays ou sa région. C'est exactement ce que Raygun a fait. Elle s'est inspirée de ce qui l'entourait, en l'occurrence un kangourou. Son niveau n'était peut-être pas aussi élevé que celui des autres concurrentes. (…) Elle a fait de son mieux. Elle a remporté les qualifications pour l'Océanie. Malheureusement pour elle, les autres filles étaient meilleures», a déclaré le spécialiste lors d’une conférence de presse.