Depuis sa performance aux Jeux olympiques, la breakeuse australienne Raygun fait l’objet de moqueries et de critiques sur les réseaux sociaux. L’athlète dénonce cet acharnement sur Instagram.
Trop c’est trop. La breakeuse australienne Raygun (Rachel Gunn de son vrai nom) est devenue la risée d’internet après sa performance lors d’une épreuve de breakdance féminin des JO de Paris de 2024.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont comparé ses mouvements de danse à ceux d’un kangourou se tortillant sur le sol. D’autres se sont montrés plus virulents dans les commentaires. Les pas de danse de Raygun ont été parodiés dans le monde entier.
Australian Olympic breakdancer Rachael Gunn has a PhD in breakdancing and dance culture. “All my moves are original,” she told reporters after her performance. pic.twitter.com/8to8quMx9y
— Michael Nayna (@MikeNayna) August 10, 2024
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet acharnement est difficile à vivre pour l’athlète de 36 ans.
La breakeuse répond aux moqueries
Hier, la professeure d’université a dénoncé, dans une vidéo publiée ce jeudi 15 août sur les réseaux sociaux, le harcèlement en ligne dont elle est victime depuis sa prestation surprenante.
Dans un premier temps, la sportive a remercié ses fans et les messages positifs qu’elle a reçus. Dans la foulée, la Bgirl a dénoncé la haine qu’elle reçoit :
«Je n’avais pas compris que cela ouvrirait aussi la porte à tant de haine, ce qui a été franchement assez dévastateur», a-t-elle déclaré.
Avant d’ajouter :
«J’ai travaillé d’arrache-pied pour me préparer aux Jeux olympiques et j’ai donné tout ce que j’avais, vraiment».
Australian breakdancer Raygun breaks her silence after being mocked online over her bizarre Olympics performance.
— Oli London (@OliLondonTV) August 15, 2024
The dancer called the criticism “Devastating” and asked people to stop “harrasing” her.
“I didn’t realize that would also open the door to so much hate which has… pic.twitter.com/D2iZD5cgF6
Enfin, Raygun a demandé aux médias de «cesser de harceler» sa famille, ses amis et la communauté du breakdancing.
«Tout le monde a beaucoup souffert à cause de cette affaire, alors je vous demande de respecter leur vie privée», a-t-elle conclu.
Une pétition lancée
Comme le précise la presse, certains internautes s’interrogent sur la sélection de l’Australienne sur la scène de breakdance des Jeux olympiques. Et ces derniers n’ont pas hésité à lancer une pétition sur Change.org. De son côté, le Comité olympique australien (AOC) pointe du doigt une pétition «vexatoire, trompeuse et intimidante».
«En ce qui concerne les allégations et les informations erronées qui circulent, j’aimerais demander à tout le monde de se référer à la récente déclaration de l’AOC», a indiqué Rachel Gunn dans sa vidéo.
Le message est clair !