Automobilistes, méfiez-vous de cette nouvelle règle concernant les moteurs diesel

Depuis le 1er janvier 2025, une nouvelle réglementation imposerait une consommation minimale d’AdBlue et une grosse amende pour les contrevenants. 

Mis en place en 2005, l’AdBlue est une solution aqueuse destinée aux moteurs diesel. Elle vise à limiter les émissions polluantes, comme les oxydes d’azote. Obligatoire, celle-ci doit être injectée dans le système d’échappement du véhicule fonctionnant au gazole.

Le hic ? Cette technologie n’est pas fiable à 100%. Résultat : les automobilistes peuvent être confrontés à des problèmes de taille, comme la cristallisation du liquide et des pannes fréquentes.

Face à cette situation, certains conducteurs n’hésitent pas à faire une croix sur l’AdBlue alors que cette pratique est parfaitement illégale. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les contrevenants s’exposent à une lourde amende.

Comme le précise l’article L318-3 du Code de la route, «est puni d’une amende de 7 500 euros le fait de réaliser ou de faire réaliser sur un véhicule des transformations ayant pour effet de supprimer un dispositif de maîtrise de la pollution, d'en dégrader la performance ou de masquer son éventuel dysfonctionnement, ou de se livrer à la propagande ou à la publicité, quel qu'en soit le mode, en faveur de ces transformations».

AdblueCrédit Photo : iStock

Un nouvel outil redoutable pour détecter les fraudeurs ?

Pour pallier ce problème, les autorités ont mis en place des solutions. Ainsi, depuis le 1er janvier 2025, une nouvelle réglementation imposerait une consommation minimale de ce liquide, nous apprend le site l’Automobiliste. Cette limite serait fixée à 15 litres tous les 10 000 kilomètres.

«Cette obligation vise à garantir le respect des normes antipollution tout en dissuadant les pratiques frauduleuses», détaille le magazine spécialisé.

Ce n’est pas tout. Les centres de contrôle technique disposeraient aussi d’outils permettant de détecter la désactivation des systèmes antipollution Adblue. Un nouveau dispositif capable de déceler les personnes qui enfreignent la loi plus rapidement.

Crédit Photo : iStock

Problème : ces informations, relayées par plusieurs médias, sont complètement fausses, révèle Capital, qui a mené l’enquête auprès de Rémi Courant, directeur technique et qualité du groupe Dekra Automotive en France.

«Le sujet est sorti de nulle part, il n’y a aucun fondement. Ce n’est même pas le début de quelque chose, le contrôle évolue en fonction de textes réglementaires, un examen étant régi par une directive européenne, et rien n’a été inscrit dans la loi», a-t-il indiqué à nos confrères.

Des propos corroborés par le syndicat automobile Mobilians dans un communiqué de presse :

«Mobilians souhaite mettre fin à la vague de désinformation : aucune modification de la règlementation du contrôle technique n’est prévue au 1er janvier 2025, ni concernant le contrôle des émissions polluantes, ni concernant le contrôle des éléments de sécurité du véhicule. De plus, aucun nouveau matériel ne sera installé dans les centres de contrôle technique à partir du 1er janvier 2025».

Vous savez tout ! 

Source : Clubic
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Au sujet de l'auteur :

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.