Contrôle technique des motos : voici ce que vous risquez si vous refusez de le passer

Voici en détails ce qu'il faut savoir sur le contrôle technique des motos, qui est entré en vigueur aujourd’hui.

Ce lundi 15 avril 2024 entre en vigueur le tant décrié contrôle technique des deux-roues, trois roues et quadricycles.

Au total, 4 millions de véhicules motorisés sont concernés par cette mesure obligatoire, loin de faire l'unanimité chez les usagers de la route.

Ce nouveau contrôle technique, qui ne ressemble en rien à celui appliqué pour les voitures, sera mis en application de manière progressive et ce jusqu'en 2026, afin de ne pas embouteiller les 6 710 centres habilités à le délivrer.

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Contrôle technique des deux-roues : comment ça marche ?

En détails, ce contrôle se déroulera comme suit : il devra être effectué au plus tôt 6 mois avent le cinquième anniversaire de l'immatriculation du véhicule, puis tous les 3 ans. Dans le cas d'une vente, le vendeur devra présenter à l'acheteur un contrôle technique de moins de 6 mois, avant de lui céder le véhicule.

Pour obtenir ce contrôle technique, il faudra bien évidemment que le véhicule passe avec succès un certain nombre d'évaluations. Pour ce faire, le contrôleur vérifiera d'abord les plaques d'immatriculation du véhicule ainsi que son état général. Il examinera ensuite les freins, la direction, les équipements de visibilité, les feux, les dispositifs réfléchissants et autres équipements électriques, les pneus mais aussi les suspensions, le châssis, le klaxon ou encore le compteur kilométrique.

Le contrôleur se penchera également sur les nuisances sonores ainsi que les émissions de polluants et la vitesse maximale des véhicules.

Notez que les essieux et les essuie-glaces seront également vérifiés sur les quadricycles.

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En tout, pas moins de 164 défaillances potentielles (165 à partir de 2025) pourront être relevées lors d'un contrôle technique. Parmi ces dernières, 9 sont jugées critiques et entraîneront une immobilisation immédiate du véhicule. 85 sont par ailleurs considérées comme des défaillances majeures qui ne nécessitent pas d'immobilisation. L'usager pourra ainsi continuer de circuler mais devra impérativement régler le ou les problèmes relevés et repasser ensuite un contrôle dans les deux mois qui suivent. Enfin, les 67 défaillances restantes s'avèrent mineures.

Si vous refusez de passer ce contrôle technique, vous vous exposez à une amende forfaitaire de 135 euros, soit la même sanction que celle infligée aux automobilistes. Si vous payez dans les trois jours, ce montant sera réduit de 45 euros. Dans le cas contraire, si vous attendez plus de 45 jours, l'amende sera majorée et vous devrez payer 375 euros. Celle-ci pourra même atteindre 750 euros sur décision de justice, si vous persistez à ne pas effectuer ce paiement.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.