Manseen Logan, journaliste indépendante, était à Paris pour couvrir les Jeux Olympiques de 2024 et en garde une expérience mitigée. Auprès de Business Insider, elle a recensé sept aspects de son séjour parisien qui l’ont considérablement troublée.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont terminés depuis quelques jours. Le temps est donc venu de faire le bilan pour les nombreuses personnes qui ont vécu l’événement de l’intérieur. Journaliste indépendante, Manseen Logan n’en était pas à sa première expérience olympique puisqu’elle avait déjà couvert les JO de Tokyo en 2021, alors que les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 étaient encore en vigueur.
Pour ce retour des Jeux Olympiques avec du public, la fête a été totale et beaucoup s’accordent à dire qu’ils ont été une réussite. Malgré cela, Manseen Logan a tout de même voulu pointer du doigt quelques aspects qui l’ont surprise et déçue.
1. L'absence de climatisation
Premièrement, l’absence de climatisation dans les transports en commun, son hôtel ou encore les restaurants malgré les fortes chaleurs.
“La plupart du temps, mon hôtel, les trains et certains restaurants que j’ai visités étaient plus chauds qu’à l’extérieur. J’ai payé plus de 200 dollars la nuit pour une chambre sans climatisation, et je ne peux que me reprocher de ne pas faire les recherches. Ma réaction à la chaleur m’a choquée parce que j’ai grandi dans le sud des États-Unis. Je connais la vraie chaleur, mais cette chaleur française m’a quand même prise au dépourvu.”
Crédit photo : Business Insider / Manseen Logan
2. Les rats
Le deuxième aspect concerne la présence en nombre des rats à Paris. Surtout, c’est le fait de voir des rats qui ne craignent pas la présence humaine qui l’a choqué le plus
“Je suis convaincue qu’ils les ont tous mis sous un pont à Montmartre, où j’ai séjourné, parce que j’ai vu plus d’une douzaine de rats se blottir ensemble pendant ma première nuit de marche. Ces rats ne se sont pas enfuis. Au lieu de cela, ils ont commencé à marcher dans ma direction. Je travaille à New York, mais je ne m’habituerai jamais aux rats qui n’ont pas peur des humains. Je n’étais pas choquée que des rats errent dans les rues de Paris ; j’ai regardé "Ratatouille" Cependant, l’audace avec laquelle ces rats français m’ont approché m’a mise sur les nerfs”
3. Les navettes payantes
Ensuite, elle déplore le manque de navettes gratuites pour les médias devant souvent aller d’un point A à un point B. Dès son arrivée, elle a dû payer 60 dollars depuis l’aéroport Charles de Gaulle jusqu’à Montmartre. À Tokyo, il y avait des navettes gratuites pour les médias, mais pas à Paris.
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4. Un processus trop long pour les visas
Quatrième point et non des moindres : le long processus administratif pour avoir un visa pour la France.
“Je pensais qu’une lettre d’invitation d’un fonctionnaire français, des passeports de service et tous les documents requis suffiraient pour obtenir un visa français, mais j’avais tort. Et c’était une erreur coûteuse. Après avoir été emmenés dans plusieurs ambassades et consulats français, les artistes africains avec lesquels j’essayais de travailler se sont vus refuser l’entrée en France. Cela m’a laissé un goût amer”
5. Un cadeau lambda
Le cinquième mauvais point concerne le cadeau très impersonnel offert à la presse. Il s’agissait d’une simple gourde estampillée au sponsor de l’événement. Elle avoue qu’elle aurait aimé un cadeau beaucoup plus représentatif de Paris ou de la culture française.
Crédit photo : Business Insider / Manseen Logan
6. La qualité de l'eau
En sixième aspect, elle retient la qualité de l’eau qui lui a causé l'apparition de cloques sur sa peau. Un problème sanitaire qu’elle avait déjà expérimenté quand elle était plus petite en Europe il y a 20 ans. Elle avait souffert d’un eczéma grave à cause de l’eau dès les premiers jours à Paris, l’obligeant à se laver avec des lingettes.
Crédit photo : Business Insider / Manseen Logan
7. Le petit-déjeuner à l'hôtel
Enfin, la journaliste avoue avoir été très déçue par le petit-déjeuner de son hôtel. Chaque matin, le personnel de l’hôtel accrochait un sac contenant une baguette dure, un croissant mou et un fruit. Un petit-déjeuner bien loin de ses attentes
“Où étaient les crêpes ? Les oeufs ? Encore une fois, j’aurais dû faire mes recherches. Je ne pouvais pas suivre tous les glucides et j'ai demandé poliment au personnel de l’hôtel de ne pas livrer le petit déjeuner après la première semaine”
Crédit photo : Business Insider / Manseen Logan
Malgré ces inconvénients, elle retient tout de même que les Jeux olympiques ont été une expérience incroyable et qu’elle a vécu beaucoup de grands moments. Qui a dit que les Français étaient un peuple de râleurs ?