À Cagnes-sur-Mer, une association prend sous son aile des chevaux de course retraités promis à l’abattoir. Au sein de l’écurie, les équidés s’offrent une seconde jeunesse avant d’être adoptés par des passionnés d’équitation.
Depuis 2015, l’association Cœur de course s’évertue à sauver des chevaux de course retraités de l’abattoir. Cette initiative est née grâce à Ludyvine Crépeau. Cette dernière accueille ces anciens champions dans une quinzaine de box à l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes).
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425 chevaux sauvés
Cette femme au grand cœur a décidé de leur venir en aide après avoir assisté à l’abandon de quatre pur-sang au cours d’un meeting. Face à cette situation, elle a trouvé une solution pour les garder :« À l’époque, on était la deuxième structure en France à proposer ce genre d’initiative. Il y a eu une grosse demande très vite. Depuis, ça n’a jamais arrêté. On en est à 425 chevaux passés par l’association », explique-t-elle à nos confrères de 20 Minutes.
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Sur place, les animaux s’offrent une deuxième jeunesse bien méritée : « On les soigne, on met à jour les vaccins, on traite leur estomac puisque ce ne sera plus le même régime que pour les courses, on les réhabilite à de nouvelles habitudes. C’est vraiment une reconversion et une remise en forme. On n’a pas le choix, ils doivent pouvoir être montés d’une nouvelle manière et être polyvalents », détaille la présidente de l’association.
« Une fois pris en charge, c’est le chouchoutage total »
Au total, les pensionnaires sont accueillis entre deux mois et un an. L’objectif de Cœur de course est de leur trouver une nouvelle famille aimante. Ludyvine Crépeau précise au quotidien d’information que les chevaux sont adoptés à « des prix beaucoup moins chers qu’ailleurs, entre 2000 et 3500 euros ».
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la fondatrice travaille d'arrache-pied pour offrir une deuxième chance à ces pur-sang. Elle peut également compter sur l’aide précieuse de sa mère :
« Une fois pris en charge, c’est le chouchoutage total avec des livraisons de carottes par 50kg jusqu’au tapis chauffant pour leur masser le dos. C’est une passion vocation, il n’y a pas de vacances, pas de Noël. Mais quelle satisfaction de recevoir des vidéos de clients où on voit les chevaux qui sautent ou qui sont en concours, deux ans après l’achat ! ».
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Vous l’aurez compris, les bénévoles consacrent tout leur temps à prendre soin des équidés. À noter que l’association ne reçoit pas de subventions : « C’est important de souligner que l’hippodrome de Cagnes participe à protéger ces chevaux en nous accueillant gratuitement », souligne Ludyvine Crépeau.
Avant d’ajouter : « Des particuliers peuvent parrainer des chevaux. Mais pour évoluer, il faudrait vraiment qu’on puisse avoir plus d’argent ».
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