Lolita, l’orque la plus seule au monde, pourra peut-être regagner l’océan après un demi-siècle en captivité.
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Lolita est surnommée l’orque la plus seule au monde. En effet, le cétacé vit depuis plus de cinquante ans en captivité au Miami Seaquarium (États-Unis).
Lolita. Crédit Photo : Nuri Vallbona/AP
Depuis plusieurs années, les défenseurs de la cause animale se battent pour libérer Lolita afin de lui offrir une chance de rentrer chez elle, dans le nord-ouest du Pacifique. À l’heure actuelle, le mammifère marin évolue dans un bassin trop petit pour lui, coupé du monde extérieur.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Lolita a la fureur de vivre : « C’est invraisemblable qu'elle soit encore en vie. Je pense que c'est sa santé mentale qui maintient sa santé physique en bonne forme», a indiqué Howard Garret, activiste au sein du réseau Orca, au Guardian.
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Ce dernier a commencé à élaborer des plans pour la libération du cétacé en 1995. Aujourd’hui, il est à deux doigts de réaliser son projet. La raison ? En 2021, le Seaquarium a été racheté par un nouveau propriétaire, plus réceptif aux discussions concernant la libération de Lolita, note le quotidien britannique.
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Une réhabilitation compliquée
Howard Garret est formel : Lolita a encore la possibilité de regagner le Pacifique. Toutefois, son avenir n’est pas assuré en raison de son âge avancé et de son état de santé.
En cas de libération, la femelle aura besoin de beaucoup d’espace et d’un stock de nourriture pour le reste de sa vie. Par conséquent, les associations estiment que l’orque pourrait se retrouver dans un sanctuaire marin protégé par des filets, situé au large des îles San Juan (État de Washington).
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Mais un facteur inquiète les spécialistes : la santé de la baleine. Ces derniers craignent qu’elle ne survive pas au voyage. De plus, une fois arrivée sur place, elle pourrait être sujette à un énorme stress dû à son nouvel environnement.
Piégée lors d’une chasse en 1970, isolée et utilisée comme attrape-touristes, Lolita s’apprête peut-être à retrouver sa liberté. Elle pourrait également renouer le contact avec son pod familial, dont sa mère, une orque âgée de 86 ans.
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