Ne vous y méprenez pas : le Bec-en-sabot du Nil n’appartient pas à l’ère jurassique, mais bel et bien au monde moderne. Et cet individu résidant au zoo d’Exmoor pourrait sauver son espèce.
Vous l’ignorez peut-être, mais le parc animalier d’Exmoor (Angleterre) abrite l’unique Bec-en-sabot du Nil du pays : une femelle connue sous le nom d’Abou. À l’instar de ses congénères, le volatile est menacé d’extinction, mais ce dernier pourrait bien sauver son espèce.
Crédit Photo : Zoo d’Exmoor
En effet, Abou est actuellement en attente d’un partenaire de reproduction, précise le site d’information Yahoo. Cette démarche vise à sauvegarder la population de Bec-en-sabot du Nil et à sensibiliser le grand public.
Le Bec-en-sabot du Nil : un oiseau majestueux et menacé
Ce drôle d’oiseau est la seule espèce du genre Balaenicepset de la famille des Balaenicipitidae. Originaire du centre de l’Afrique tropicale, le Bec-en-sabot du Nil est reconnaissable entre mille : il arbore un bec gigantesque et des pattes de flamant rose.
Dans la nature, il fait preuve de beaucoup d’agilité pour traquer ses proies. Le prédateur attrape et écrase sa cible - poissons, grenouilles, rongeurs, petits oiseaux - avec son bec tranchant.
Crédit Photo : Istock
Malheureusement, cet animal majestueux est en voie de disparition. Il est menacé par la perte de son habitat naturel, le braconnage et les catastrophes naturelles (incendies, inondations).
C’est pour cette raison que plusieurs programmes internationaux ont mis en place des mesures pour le protéger. Aujourd’hui, il ne resterait plus que 5 000 à 8 000 individus à l’état sauvage, contre onze spécimens vivant en captivité à travers le monde.