Dans le cadre de son émission “Sur le Front”, Hugo Clément met en lumière le sort réservé à de nombreux chevaux français, exportés vivants vers le Japon, pour y finir en sushis.
Voilà une révélation qui risque de faire grand bruit ! Et ça n’a d’ailleurs pas tardé puisque Brigitte Bardot s’est fendue d’une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron pour faire part de son indignation.
Avec l’équipe de l’émission “Sur le Front”, Hugo Clément a enquêté sur les exportations agricoles de la France et a découvert une activité qui était restée discrète jusqu’ici. En effet, dans le plus grand des secrets, la France exporte des chevaux vivants vers le Japon pour qu’ils soient transformés en sushis.
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Au Japon, le sushi de cheval, appelé “basashi” s’avère être un plat de luxe puisque le cheval français y est vendu jusqu’à 200 euros le kilo, selon un éleveur. La France est même le deuxième pays exportateur de chevaux vivants, derrière le Canada.
Ce n’est pas forcément le fait qu’ils finissent en sushis qui scandalise, mais c’est surtout la façon dont les chevaux sont traités et exportés qui pose problèmes.
1000 chevaux vivants exportés vers le Japon chaque année
Selon Hugo Clément, les chevaux font ce long voyage de 16 heures, sans escale, vivants. Ils seraient environ 120 dans chaque appareil, partant de l’aéroport de Châteauroux. Ce moyen de transport en avion échappe à la réglementation du transport par la route.
Normalement, un cheval doit bénéficier d’une pause toutes les huit heures lors d’un voyage en camion. Une obligation qui vole en éclats lors de ces exportations aériennes. Selon les associations de défense des animaux, ces vols génèrent énormément de stress pour les chevaux qui sont très sensibles des oreilles.
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Pire encore, leur calvaire ne s’arrête pas lors de l’atterrissage, loin de là. Une fois arrivés au Japon, les chevaux sont engraissés puis abattus pour être transformés en sushis.
Chaque année, ce serait donc environ 1000 chevaux qui transiteraient par cette filière. Les éleveurs justifient cette pratique pour éviter la disparition des chevaux de traits. Selon les associations, ces exportations existeraient depuis 2016.