Le plus gros lézard du monde a été découvert par des chercheurs de l'Université Flinders en Australie. Les paléontologues décrivent un gros lézard de la taille d'un bras humain !
Le scinque (ou scindae) est un lézard présent sur tous les continents du monde. En général, l'animal mesure une dizaine de centimètres. Mais des chercheurs ont trouvé une version "gigantesque" de ce lézard. Une espèce éteinte du scinque à la langue bleue qui possède une carapace très épaisse et solide. Les scientifiques l'ont surnommé "Mega Chonk", son nom latin étant "Tiliqua Fragens".
No, this isn't the latest Jurassic Park film, it's the biggest skink ever discovered - and it's in Dubbo.
— Chris Minns (@ChrisMinnsMP) June 15, 2023
You could go with the latin name “Tiliqua Frangens”, or you could go with what researchers are dubbing it - the “Mega Chonk.” pic.twitter.com/95XvhoDaD2
À l'époque du Pléistocène en Australie, ce lézard géant pesait plus de 2,4 kg et mesurait 60 cm, la créature était aussi grosse qu'un bras humain, rapporte les chercheurs dans le journal The Guardian : “Avec un crâne exceptionnellement large et profond, des membres trapus et une armure corporelle lourde et ornementée, il pesait environ 2,4 kg, soit plus du double de la masse de n'importe quel scinque vivant”. Après trois années de travail acharné, les scientifiques ont publié tous les détails dans la revue Proceedings of the Royal Society B.
Après les kangourous géants c’est au tour du lézard…
Des fossiles découverts dans des grottes de Wellington (Nouvelle-Zélande) et en Nouvelles Galles du Sud ont permis de reconstituer l'existence de ces espèces "géantes". Parmi elles, le wombat géant (dipotodon), un kangourou géant (procoptodon) ou encore le varan géant (Megalania).
Gran Canaria lézard géant. Crédit : Istock
Selon la paléontologue Kaiiah Thorn, principale autrice de cette étude, ces découvertes sont un excellent moyen d'avoir une reconstitution de la biodiversité à une période donnée. La scientifique explique au journal britannique The Guardian qu’"avant, il y avait un trou naturel dans le plafond (des grottes : NDLR) ... il y a donc des lions marsupiaux, des thylacines et d'autres espèces qui sont tombées dedans, ont erré et n'ont pas pu sortir à nouveau". Par conséquent d’autres espèces pourraient être découvertes par les chercheurs !