Le sanglier Rillette menacé d'euthanasie, la justice a tranché sur son sort

Menacé d’euthanasie, le sanglier nommée Rillette obtient un répit. La laie va pouvoir rester chez sa propriétaire dans l’Aude, en attendant la décision finale de la préfecture.

Son sort a ému toute la France. Souvenez-vous ! Le 20 décembre dernier, nous vous racontions l’histoire de Rillette, une laie qui a été adoptée, en 2023, par Élodie Cappé, une éleveuse de chevaux originaire de l’Aube.

Problème : recueillir un animal sauvage est une pratique interdite par la loi. En octobre dernier, l’Office Français de la Biodiversité (OBF) a donc demandé à la jeune femme de se «débarrasser de l’animal» en menaçant de l’euthanasier.

Élodie Cappé et Rillette Crédit Photo : France Télévisions

S’il est interdit de garder un animal sauvage sous son toit, il existe toutefois une dérogation pour les sangliers. Pour en profiter, il faut faire une déclaration auprès de la préfecture.

Le hic ? La demande d’adoption de l’éleveuse a été refusée. Un énorme coup dur pour cette amoureuse des animaux, qui considère Rillette comme un membre à part entière de la famille.

Une lueur d'espoir pour Rillette et sa propriétaire 

Depuis lors, le sanglier domestiqué est menacé d’euthanasie. Une perspective qui a suscité une importante mobilisation sur les réseaux sociaux. Une pétition a notamment été lancée par une association pour sauver Rillette. Cette dernière a récolté plus de 119 000 signatures.

Finalement, la laie ne sera pas séparée de sa propriétaire. Comme le rapporte 20 Minutes, la justice administrative a suspendu jeudi 16 janvier la décision du préfet interdisant à Élodie Cappé de garder Rillette le sanglier chez elle.

Dans son ordonnance, le juge des référés a estimé que «la détention des animaux non domestiques n’exige à aucun moment que ceux-ci soient nés et élevés en captivité».

«Nous sommes très heureux» a commenté Élodie Cappé auprès de l’AFP, qui espère obtenir le «droit de garder Rillette».

Élodie Cappé et Rillette Crédit Photo : France Télévisions

De son côté, son avocat Karl Burger estime que sa cliente a respecté les règles générales de détention d’animaux d’espèces non domestiques :

«Rillette est vaccinée et stérilisée. Elle vit dans un enclos sécurisé par rapport aux tiers et aux animaux sauvages. Dans son enclos, elle a tout le confort».

À noter que la décision définitive de la préfecture sera connue dans les prochaines semaines.

«Je ne vois pas la préfecture revenir en arrière. Le juge des référés a quand même écrit dans son compte rendu que ma situation aurait dû être régularisée depuis un moment. Mais ce sera bon quand j’aurai le fameux papier», a réagi la propriétaire de Rillette.

On croise les doigts !

Source : 20 Minutes
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Au sujet de l'auteur :

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