C’est une nouvelle victoire pour un coq de la campagne française. Le gallinacé Pitikok pourra continuer à chanter en toute quiétude dans son village des Hautes-Pyrénées.
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Comme son ami Maurice de l’île d’Oléron, aujourd’hui décédé, le coq Pitikok ne plaisait pas à tout le monde dans ce village d’Oursbelille. Un voisin, un septuagénaire qui réside occasionnellement dans les Hautes-Pyrénées, s’était plaint du chant du coq au petit matin.
Le plaignant originaire de Clermont-Ferrand avait porté plainte contre la propriétaire du gallinacé pour « trouble anormal du voisinage » et réclamait 6000 euros de dédommagement. L’affaire avait fait grand bruit à l’époque, faisant la une des journaux.
Un procès remporté par le coq Pitikok
Village d'Oursbelille. Crédit : Sotos/ Wikipedia
À la surprise générale, le procès prévu mardi 5 juillet a rapidement clôt tout débat. Le retraité de 76 ans a en effet retiré sa plainte à cause des nombreux messages haineux et menaces reçus sur les réseaux sociaux depuis le début de l’affaire.
De son côté, la partie adverse s’est réjouie de ce désistement : « C’est une affaire qui finit bien pour Pitikok qui pourra continuer à faire cocorico et à veiller sur ses petites poules », s’est exprimé Stéphane Jaffrain, l’avocat de la propriétaire de Pitikok.
Selon l’avocat, il s’agit d’une victoire contre ses « néoruraux qui viennent à la campagne, et qui ne supportent pas, ou peu, des sons qui sont naturels ».