Un chasseur avoue avoir tué le chien Aslan par erreur, après l'avoir confondu avec un... loup

L'individu qui avait abattu un chien, au mois de février, non loin de Menton (Alpes-Maritimes), s'est finalement dénoncé aux gendarmes.

La culpabilité était, sans doute, trop forte !

Un chasseur a avoué avoir tué, par erreur, le malheureux Aslan, ce chien abattu alors qu'il se promenait avec sa propriétaire, à Peille (Alpes-Maritimes) le mois dernier. L'auteur des tirs mortels a affirmé avoir paniqué après avoir confondu l'animal avec un loup.

Un chien-loup tchécoslovaqueCrédit photo : iStock

Il avoue avoir abattu un chien après l'avoir confondu avec un loup

Souvenez-vous, le lundi 17 février 2025, une certaine Sandrine Bernard était en train de promener son animal de compagnie prénommé Aslan - un chien-loup tchécoslovaque âgé de 7 ans -, en compagnie d'un Malinois (appartenant à une amie) sur l'un des sentiers pédestres du Mont Agel, réputé pour ses randonnées. 

Après avoir perdu de vue son chien, l'espace d'un court instant, la jeune femme avait entendu deux coups de feu, puis les hurlements de son animal, avant de découvrir, avec horreur, le corps sans vie de ce dernier. L'autopsie pratiquée sur la dépouille du canidé avait ensuite révélé qu'Aslan avait été victime de plus de... cent projectiles de plomb.

L'affaire avait fait grand bruti, notamment sur les réseaux sociaux, ou beaucoup d'internautes s'étaient indignés.

Dévastée, Sandrine avait porté plainte avec le soutien de trois associations et envisageait de lancer une procédure à l’encontre de la Fédération départementale des chasseurs. Très au fait de la législation relative à la chasse, la propriétaire d'Aslan savait en effet, à l'époque, que la chasse aux gros gibiers était terminée et qu'elle pouvait, par conséquent, se balader sans crainte, sur ce sentier, qu'elle connaît par cœur.

« C’est une balade que je connais très bien pour la faire en moyenne une fois par semaine, sauf en période de chasse » (Sandrine Bernard)

Moins d'un mois après cette tragédie, un chasseur s'est finalement présenté à la gendarmerie et a fini par avouer être l'auteur des coups de feu mortels. Âgé de 55 ans, cet homme, qui se trouvait avec son fils sur les lieux du drame au moment des faits, a expliqué aux forces de l'ordre qu'il avait croisé la route du chien dans une zone où la présence du loup est avérée. Pris de panique, il aurait d'abord fait un tir pour effrayer l'animal avant de l'abattre, craignant pour sa vie.

« Il déclarait avoir cru qu’il s’agissait d’un loup et effectuait un premier tir afin de l’effrayer. L’animal poursuivant sa course dans sa direction et celle de son fils, le mis en cause procédait à un second tir, fatal pour l’animal » (Parquet de Nice).

Un chasseur prêt à tirerCrédit photo : iStock

Le tireur était présent sur les lieux pour s'adonner à la chasse à la plume, toujours autorisée à cette période de l'année. Il détenait un permis de chasse en règle et son arme, un fusil de calibre 12, était déclarée. Il n’avait jamais été impliqué dans le moindre incident jusqu’à présent.

Pour l'heure, on ignore ce qu'il adviendra de ce chasseur, mais une médiation pourrait être organisée avec la propriétaire du chien, afin de déterminer les circonstances exactes de ce malheureux accident.

Source : Nice Matin
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.