Aux États-Unis, un girafon né avec un trouble musculo-squelettique a pu remarcher normalement grâce à une paire d’attelles.
Le 1er février 2022, le zoo de San Diego (États-Unis) a accueilli un nouveau pensionnaire : un adorable girafon prénommé Msituni. Manque de chance, le mammifère est né avec la patte avant pliée dans le mauvais sens.
Crédit Photo : Ken Bohn/AP
Sans surprise, ce trouble musculo-squelettique l’empêchait de se déplacer correctement. De plus, sa deuxième patte avant avait commencé à lui poser problème. Face à cette situation, le personnel du parc a fait appel à Ara Mirzaian, un chirurgien orthopédiste. Le hic ? Ce dernier n’avait jamais posé d’attelles sur un animal.
«C'était assez surréaliste quand j'en ai entendu parler pour la première fois (…) Bien sûr, tout ce que j’ai fait, c’est aller en ligne et étudier les girafes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7», a indiqué le médecin à l’Associated Press.
Le chirurgien sauve la vie du girafon
Dans un premier temps, Ara Mirzaian a conçu une paire d’attelles mais ce dispositif n’était pas adapté à la morphologie de Msituni. Ensuite, le girafon a porté des orthèses qui ont été modifiées pour ses longues pattes, sans succès.
Crédit Photo : Ken Bohn/AP
Finalement, le chirurgien s’est tourné vers une entreprise qui fabrique des orthèses pour chevaux. À l’aide de moulages des pattes du patient, il lui a fallu huit jours pour créer des attelles en graphite de carbone.
Crédit Photo : Ken Bohn/AP
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Lorsque les vétérinaires ont installé les attelles sur Msituni, Ara Mirzaian a été si ému par sa beauté qu’il l’a serré dans ses bras : «C'était tout simplement incroyable de voir une si grande et belle créature allongée devant moi», a-t-il déclaré.
La girafe remarche normalement
Au total, la girafe a porté son appareil personnalisé pendant 39 jours avant de remarcher normalement. Une fois débarrassée de son attirail, elle a été présentée à sa mère, mais cette dernière l’a rejetée. Une autre femelle du troupeau a décidé de l’adopter.
Crédit Photo : Ken Bohn/AP
Aujourd’hui, elle court comme les autres girafes : « Ça fait du bien de savoir qu'on a sauvé la vie d'une girafe ».