@acadienouvelle
En tout cas, cela ne devrait pas l'être. Mais force est de constater que pour certains énergumènes, il semble qu'il y ait encore des choses à expliquer. Alors parlons en de la façon la plus claire possible, avec une métaphore si simple que même ceux qui ont toujours eu du mal avec ce concept devraient être en mesure de le comprendre.
La voici : Si vous avez du mal à saisir, imaginez juste qu'au lieu d'un rapport sexuel avec une personne, vous lui proposez une tasse de thé.
Par exemple, vous dites "voulez-vous une tasse de thé ?" et la personne répond : "Ah oui, j'adorerais, ça me ferait vraiment plaisir ! Merci !" Dans ce cas, vous savez que la personne veut du thé, il n'y a pas de doute possible.
Si la personne n'est pas en état d'avoir une vraie réflexion, ne proposez même pas de thé. Une personne complètement ivre ou au plus mal peut répondre à la question "voulez-vous du thé ?" sans la comprendre. Elle-même ne sait donc pas si elle en veut ou pas !
Si vous dites : "voulez-vous une tasse de thé ?" et que votre interlocuteur hésite puis finit par répondre "je ne sais pas trop...", vous pouvez lui préparer une tasse de thé, mais soyez bien conscient qu'elle ne le boira peut-être pas. Et si elle ne le boit pas - c'est le point important - ne l'obligez pas à boire ! Vous ne pouvez rien lui reprocher car vous étiez prévenu, mais vous avez quand même voulu faire du thé tout en sachant qu'il y avait peu de chance pour qu'elle le boive. Vous devez faire avec, c'est sa décision et il n'y a aucune autre solution envisageable.
Si la réponse est : "Non merci", ne lui préparez pas de thé. Ne lui préparez pas de thé, ne lui faites pas boire, n'insistez pas et ne l'ennuyez pas à cause de son choix. Elle ne veut pas de thé, okay ?
@damadeaco
Une autre situation peut se présenter. La personne peut dire : "Oui s'il vous plait, c'est gentil", et changer d'avis quand le thé arrive. C'est sûr, c'est dommage si vous avez fait le geste et pris le temps de faire le thé, que personne ne le boive. Mais au final, la personne n'a aucune obligation. Elle voulait du thé, elle n'en veut plus. Cela arrive que les gens changent d'avis en moins de temps qu'il n'en faut pour faire bouillir de l'eau, mais ce n'est pas pour autant que vous devez les forcer à boire.
Si la personne est inconsciente, ne lui faites évidemment pas de thé. Les gens inconscient ne veulent pas de thé et ne peuvent de toute façon pas répondre à la question "voulez-vous du thé ?", justement car ils sont inconscients !
Mais okay, admettons que cette personne était consciente lorsque vous lui avez posé la question, et qu'elle ait répondu "oui". Il se peut très bien que pendant le temps où vous avez préparé le thé, elle soit devenue inconsciente. Dans ce cas là, il n'y a plus qu'à jeter le thé, s'assurer qu'elle soit en sécurité et - le plus important - surtout ne pas profiter de son état pour lui faire boire le thé de force !
Si elle accepte le thé, qu'elle commence à boire puis qu'elle s'évanouit, ne versez pas le reste du thé dans sa bouche. Posez la tasse et vérifiez que tout va bien pour elle. Croyez-moi, les gens inconscients ne veulent pas de thé.
Et si une fille a dit oui pour un thé chez vous samedi dernier, ça ne veut pas dire qu'elle veut tout le temps du thé. Elle ne veut pas que vous vous rendiez chez elle sans qu'elle le sache, que vous lui fassiez du thé puis que vous l'obligiez à le boire. Ni entendre "MAIS LA SEMAINE DERNIÈRE TU VOULAIS DU THÉ !" ou se réveiller en vous voyant verser le thé dans sa bouche en disant "MAIS TU VOULAIS DU THÉ LA NUIT DERNIÈRE !".
Voilà comment il faut voir les choses. Cette métaphore révèle absolument tout ce qu'il faut faire et ne pas faire ! C'est faux de penser que le consentement est un concept compliqué. Au contraire, c'est comme le thé, très simple.
Et cela marche aussi pour les enfants. Les esprits les plus étriqués n'auront plus qu'à remplacer le thé par de la glace.
Des actes inimaginables et qui pourtant avec l'actualité sordide de ces derniers jours, concernant notamment l'enlèvement, le viol et l'assassinat de la petite Chloé (9 ans) à Calais, méritent visiblement d'être éclaircis.
@metronews
Les chiffres sont plus qu'alarmants, en France, il y aurait près de 75 000 viols par an, dont seulement 11 000 déclarés. Il ne dépend que de nous de soutenir ces femmes et de faire baisser ces statistiques atroces, cela passe par l'éducation, le respect et la diffusion de messages de prévention tels que celui-ci !
Bougeons-nous !