Découvrez cette entreprise Française qui souhaite que tous les Africains aient accès à l'eau potable

Plus de 300 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable en Afrique.

Et pourtant, au niveau mondial, c’est la première fois que le nombre de personnes n’ayant pas accès à un point d’eau potable passe sous la barre des 700 millions.

Une campagne de financement participatif escompte peser dans la balance en rassemblant un million d’euros en dons, afin de mettre en place et monter des systèmes de filtration de l’eau polluée dans onze pays d’Afrique.

C’est la toute nouvelle plateforme « It’s about my Africa » qui a lancé mercredi 20 janvier cette initiative. Son objectif ultime : collecter des fonds pour offrir un accès à l’eau potable au plus grand nombre.

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Afin d’atteindre son but, la plateforme s’est associée à l’entreprise toulousaine Sunwaterlife, déjà implantée sur le continent africain, et qui a développé Aqualink. Un dispositif de purification de l’eau pour la rendre potable. C’est un système autonome et mobile qui traite et purifie l’eau douce polluée. L’alimentation électrique de la pompe étant assurée par des panneaux photovoltaïques.

«Sunwaterlife possède son propre réseau de partenaires sur le continent africain, afin de gérer l'installation des dispositifs mais aussi leur entretien et le suivi des pompes», explique Thomas Kacou, fondateur de la plateforme de financement participatif dédiée aux projets à destination de l'Afrique.

Et pourtant, le gouffre à combler d’eau potable demandera encore beaucoup d’efforts… et de moyens. Sur la base des données de la banque mondiale, on estime à plus d’un milliard d’euros les frais nécessaires à l’installation et l’entretien du près d’un million d’Aqualink qui serait nécessaire.

«Le milliard d'euros est un objectif symbolique», reconnaît Thomas Kacou. «Nous espérons récolter un million d'euros et compléter ensuite grâce à des partenariats financiers», encore à trouver.

Avec 10 000 euros, l'entreprise toulousaine pourra intervenir dans deux pays auprès de 1 000 personnes. Avec un maximum d’un million, ce sont 100 000 personnes dans 11 pays qui auront accès à des points d’eau potable.
 
La fin de la campagne prendra fin le 20 février.

« It’s about my Africa » promet que, dans tous les cas, les Aqualink pourraient être installés sous deux mois.
Source : Le Figaro
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