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Baptisé « Faso Soap », ce nouveau savon représente un espoir pour tous les pays et les régions où la maladie fait rage. Aussi connue sous le nom de malaria, cette maladie se transmet essentiellement par les piqures de moustiques infectés, une transmission facile et rapide qui explique le nombre de personnes concernées. Cela permet aussi de comprendre pourquoi le moustique apparaît souvent dans des classements comme l’animal le plus dangereux du monde (bien avant les requins, les serpents ou encore les éléphants, ndlr). En effet, d’après les chiffres, il tue près de 80 000 fois plus que le requin, par exemple.
Si le paludisme est si compliqué à enrayer, c’est aussi à cause de sa présence mondiale. En 2014, 97 pays, soit plus de la moitié de la planète, étaient directement confrontés à la transmission de la maladie. La grande majorité des territoires mis en cause se situent en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Seuls quelques cas isolés ont été relevés en Europe et au Moyen-Orient. Le gros problème, c’est qu’à ce jour, il n’existe toujours pas de vaccin pour éradiquer le paludisme. On comprend mieux pourquoi un espoir immense repose sur le Faso Soap !
Fabriqué à partir de citronnelle, de karité et d’autres ingrédients que les inventeurs n’ont pas souhaité divulguer, ce produit est imaginé pour être accessible à tous. Les deux étudiants l’assurent : se laver et faire sa lessive avec ce savon permet d’éviter la prolifération de moustiques et de créer un périmètre de sécurité autour de celui qui l’utilise. Et cerise sur le gâteau, contrairement à de nombreux tests préventifs autorisés à ce jour, le Faso Soap ne présente aucun effet secondaire, que ce soit sur la peau ou dans l’organisme. Sans compter que cette solution ne nécessite aucun changement d’habitude, aucune technologie avancée et s’avère être disponible à très faible coût.
Gérard Niyondiko et Moctar Dembele espèrent porter leur idée le plus loin possible, en la concrétisant puis en la commercialisant. D’après les premières informations, leur savon révolutionnaire serait vendu 300 francs CFA l’unité, soit 46 centimes d’euros. En 2013, pour leur trouvaille révolutionnaire, les deux Burkinabés ont reçu un prix de la prestigieuse Université de Berkerley lors de la Global Venture Competition, sorte de concours Lépine mondial.
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Une bonne nouvelle, non ?