Rachelle Friedman est une très jolie jeune femme qui, après un tragique accident survenu lors d'une fête en 2010, s'est retrouvée quadraplégique... Aujourd'hui, elle se bat au quotidien pour lutter pour l'égalité des personnes qui souffrent de handicap.
Actuellement suivie par plus de 20 000 personnes sur Facebook, elle a expliqué lors une interview à BuzzFeed News qu'elle avait commencé à poser en lingerie pour apprendre à mieux s'aimer :
«Lorsque je suis devenue paralysée, j’ai perdu toute confiance en moi et en ma sexualité. Je me suis longtemps identifiée par mes attributs et j’avais l’impression d’avoir tout perdu. Je n’avais plus le contrôle sur mon corps et sur le fait que je devais porter un cathéter urinaire.»
Plus important encore : Rachelle souhaite, à travers ce shooting photo, envoyer un message aux autres personnes qui, comme elle, souffrent du handicap : Ce n'est pas parce que vous êtes handicapé que vous ne pouvez pas être désirable.
Certaines personnes l'ont vivement critiquée sur les réseaux sociaux, en disant que ce qu'elle faisait était "inapproprié"... Des personnes qui, sans doute, n'auraient jamais trouvé choquant au demeurant, le fait de voir des mannequins "classiques" exécuter ces poses pour faire vendre des culottes ou des soutien-gorges...
Est ce que c'est vraiment le corps galbé de cette jeune femme magnifique qui les choque, ou bien est-ce ce cathéter accroché à sa cuisse, seul rappel — terrible — qui trahit le fait qu'elle est incapable de bouger et se déplacer toute seule ?
Quoi qu'il en soit, Rachel explique que ces photos sont avant tout destinées à ceux qui sont dans des situations similaires à elle, et qu'elle se moque de ces critiques comme d'une guigne :
"Les personnes qui n'aiment pas ces photos ne s'en souviendront probablement pas plus tard, mais ceux qu'elles pourront toucher de manière positive s'en souviendront pendant longtemps, du moins je l'espère ! Si une seule personne, quelque part, se sent mieux et parvient à mieux accepter sa situation grâce à ces photos... Alors oui, je dirais que ça valait le coup de les faire, à 100%."