Accusé d'avoir brûlé vive son ex-femme, Mounir Boutaa a été condamné à la prison à perpétuité

Mounir Boutaa, l’homme accusé d’avoir brûlé vive son ex-femme, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Ce vendredi 28 mars, Mounir Boutaa a été condamné par la cour d’assises de la Gironde à la réclusion criminelle à perpétuité. L’homme de 48 ans a été reconnu coupable du meurtre de son ex-compagne, Chahinez Daoud.

Les faits se sont déroulés le 4 mai 2021, dans la commune de Mérignac, près de Bordeaux. Ce jour-là, Chahinez Daoud, une mère de famille de 31 ans, est sortie de chez elle pour aller chercher ses enfants à l’école.

Zone pavillonnaireCrédit Photo : iStock

Son ex-mari Mounir Boutaa, avec qui elle était en instance de divorce, a surgi devant elle. Armé d’un fusil, il a tiré une balle dans les jambes de la jeune femme. Il s’est ensuite emparé d’un bidon d’essence et a aspergé le corps de son épouse, avant d’allumer son briquet et de la brûler vive en pleine rue. Des témoins de la scène ont essayé d’intervenir, sans succès.

« Quand je suis arrivé, il m’a braqué avec un pistolet. La femme brûlait à côté. Il a ramassé sa carabine au sol, il l’a mise sous son coude, il l’a rechargée, il m’a regardé et est parti en petite foulée, tranquille », a témoigné Gérard, un voisin, auprès de BFMTV.

Crédit Photo : iStock

Il voulait la punir

Le procès du féminicide de Chahinez Daoud a débuté ce lundi 24 mars, quatre ans après les faits.

Palais de justice de Bordeaux Crédit Photo : iStock

Lors de sa garde à vue, Mounir Boutaa a expliqué son geste en affirmant qu’il était persuadé que sa campagne entretenait une liaison. Selon ses dires, il voulait « la punir sans la tuer » et « brûler un peu sa femme pour lui laisser des marques ».

Poursuivi pour assassinat avec préméditation et guet-apens, Mounir Boutaaa été condamné en fin de semaine à la peine maximale. Celle-ci est assortie d’une période de sûreté de 22 ans.

« Mes clients vont maintenant pouvoir se tourner vers l’avenir », a déclaré Julien Plouton, avocat des parents de la victime.

Source : La Dépêche
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Au sujet de l'auteur :

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