Un designer britannique a décidé de poursuivre celui qui lui avait vendu sa maison après avoir découvert une plante envahissante dans son jardin. L’ancien propriétaire avait omis de signaler ce détail.
En août 2018, Jonathan Downing, un designer britannique, a porté plainte contre celui qui lui avait vendu sa maison située à Londres. La raison ? À l’époque, le trentenaire avait découvert une plante envahissante dans le jardin. L’ancien propriétaire, un certain Jeremy Henderson, avait omis de signaler ce détail.
Crédit Photo : Champion News
Après cinq ans de bataille juridique, Jonathan Downing a finalement obtenu gain de cause, le coupable a été condamné à lui verser un paiement de dommages et intérêts.
La plante de la discorde
Comme le précise le quotidien Metro, cette histoire a commencé lorsque le designer - âgé de 30 ans au moment des faits - a trouvé une renouée du Japon en nettoyant le jardin de la maison fraîchement achetée.
Originaire d'Asie, la renouée du Japon est une espèce de plante invasive, pouvant atteindre 3 à 4 mètres de haut. Ses tiges sont creuses et ses feuilles mesurent en moyenne 20 centimètres de long.
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Mais ce n’est pas tout ! L’éradication de cette herbe est extrêmement difficile et coûte très cher. Face à cette situation, Jonathan Downing a intenté un procès à Jeremy Henderson car ce dernier n’avait pas révélé la présence de la renouée du Japon au moment de la vente.
Selon le média anglais, M. Henderson ignorait qu’une plante envahissante se trouvait dans le jardin, invoquant au passage que cette dernière était cachée derrière un buisson.
Le plaignant obtient gain de cause
Toutefois, des preuves présentées au tribunal de Londres ont dévoilé que la renouée mesurait au moins deux mètres de haut et qu’elle avait été traitée avec un herbicide avant l’emménagement de Jonathan Downing.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cet élément a fait mouche auprès de la juge : «Je me demande si M. Henderson croyait vraiment qu'il n'y avait pas de renouée du Japon sur son terrain», a-t-elle indiqué durant le procès.
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Le prévenu a été condamné à verser 32 000 livres (soit 36 400 euros) de dommages et intérêts à Jonathan Downing. Il devra notamment régler les factures des avocats du plaignant, s’élevant à 95 000 livres (environ 108 046 euros).
