Tom Brown, retraité, a une passion : trouver des pommes très rares menacées de disparition et les récupérer pour les planter dans son verger. Aujourd’hui, il possède 700 variétés de pommes rares.
Tom Brown est un homme à la retraite âgé de 79 ans. Depuis 25 ans, il a un passe-temps bien particulier, puisqu’il est chasseur de pommes. Ce passionné possède un verger avec de très vieux pommiers chez lui, à Clemmons, en Caroline du Nord.
Crédit photo : Tom Brown
Dans cette région des États-Unis, toutes les familles possédaient leur propre verger avec de nombreux pommiers dans les années 1700. Les Appalaches étaient la principale région de culture de pommes dans le pays. Cependant, cette pratique a peu à peu été abandonnée à cause de la migration vers les villes et de l’agriculture industrielle.
Ainsi, la majorité des petits vergers ont fermé, et les pommiers ont été abandonnés.
Un verger de 1 200 variétés de pommes
Quand il a eu connaissance de cette histoire, Tom Brown a décidé de sauver les dernières pommes encore bonnes aujourd’hui. Depuis qu’il est à la retraite, il cherche des pommes portées disparues. Pour récupérer ces fruits rares, il consacre environ 3 jours chaque semaine pour les chercher et parcourt près de 30 000 kilomètres par an.
Crédit photo : Tom Brown
Actuellement, le passionné possède un verger de 2 acres avec 1 200 variétés de pommes, dont 700 sont les plus rares au monde. La majorité des fruits qu’il abrite n’ont pas été vendus depuis plus d’un siècle.
« Ces pommes appartiennent aux modes alimentaires des générations de mes grands-parents et arrière-grands-parents. Sauver une pomme au bord de l’extinction est un sentiment miraculeux ! C’est incroyablement gratifiant et addictif », a affirmé Tom Brown.
Pour retrouver les pommes menacées de disparition, le retraité mène l’enquête auprès des personnes âgées de 80 ou 90 ans, car elles sont les seules à connaître les emplacements de ces fruits anciens. Cette recherche est une véritable course contre la montre car chaque année, des pommiers sont détruits à cause des tempêtes, du réchauffement climatique ou des coléoptères.