Un sanctuaire pour éléphants ouvrira ses portes sur le sol français dans le courant de l’année 2020. On vous dit tout !
Baptisé « Elephant Haven », ce refuge, qui sera la premier du genre en Europe, est actuellement en construction dans la commune de Bussière-Galant, située dans le département du Limousin.
C’est sur le site d’une ancienne ferme de 28 hectares que les instigateurs du projet, Sofie Goetghebeur et Tony Verhulst, ont choisi d’installer ce paradis pour pachydermes qui devrait accueillir ses premiers spécimens dans quelques mois.
«UNE MAISON DE RETRAITE POUR #ÉLÉPHANTS AU COEUR DU LIMOUSIN»
— Paris Animaux Zoopolis (@ParisZoopolis) October 9, 2019
Bravo @elephanthaven #cirqueSANSanimaux #ExigeonsUneLoihttps://t.co/SlXCh3LsYq
Ces deux soigneurs belges, qui officiaient jadis au Zoo d’Anvers (Belgique), ont eu l’idée d’ouvrir ce sanctuaire après avoir constaté que de plus en plus de cirques renonçaient à leurs spectacles mettant en scène des éléphants.
Ces décisions - motivées avant tout par les interdictions mises en place dans certains pays comme l'Écosse ou le Portugal, mais aussi certaines villes françaises, dont Lille ou Strasbourg - ont eu en effet une conséquence inattendue.
Ainsi, les cirques ne pouvant plus les garder, la question de l’accueil de ces animaux, dont l’espérance de vie peut atteindre les 60 ans, s’est très vite posée !
On a d'abord envisagé de les (r)envoyer dans leurs pays d'origine. Problème, ces éléphants, très souvent capturés en bas âge ou tout simplement nés en captivité, ne peuvent être relâchés dans leur véritable milieu naturel car ils ne survivraient pas à l’état sauvage.
C’est donc pour cette raison que Sofy et Tony ont eu l’idée d’ouvrir ce sanctuaire, sur le modèle d’établissements similaires qui existent déjà en Asie ou aux États-Unis.
Et si leur choix s’est porté sur le Limousin, c’est tout sauf un hasard ! Ce département offre en effet des conditions idéales pour les pachydermes, avec une végétation abondante et une certaine tranquillité, loin du tumulte des chapiteaux.
Les travaux de construction s’achèveront très bientôt et le sanctuaire, qui sera ouvert au public, devrait accueillir, dans un premier temps, deux voire trois spécimens, puis une dizaine, à terme.