« C'est la grande désillusion » : ils voulaient louer leur appartement 3 000 € la nuit pour les JO mais personne n'en veut

Alors que les JO approchent à grands pas, de nombreux logements, destinés à la location, restent vacants, au grand dam de leurs propriétaires.

Les tant attendus - ou tant redoutés (c'est selon) - Jeux olympiques de Paris débuteront le 26 juillet prochain, attirant des foules venu des quatre coins de la planète.

Entre 10 et 15 millions de spectateurs devraient ainsi se rendre dans la capitale pour assister à l'événement.

Crédit photo : IStock

Les propriétaires, qui souhaitaient louer leur logement à prix d'or pendant les JO, tombent de haut

Avec cet afflux de touristes venu du monde entier, de nombreux professionnels se frottent déjà les mains et attendent avec impatience le début des compétitions. 

Idem chez certains parisiens et franciliens, qui espèrent se faire de l'argent en proposant leur bien à la location. Du moins c'est ce qu'ils croyaient, car à moins de trois mois de la cérémonie d'ouverture, beaucoup d'appartements de Paris et de sa banlieue n'ont toujours pas trouvé preneurs, comme l'expliquent nos confrères de France Info. Et chez certains propriétaires, qui pensaient louer leur logement à prix d'or, c'est la soupe à la grimace.

Beaucoup sont en effet déçus de la tournure que prennent les événements. Attirés par la promesse de pouvoir profiter des Jeux olympique pour s'enrichir, plusieurs propriétaires ont ainsi proposé leur bien sur des sites spécialisés, mais de nombreuses annonces sont restées sans réponse. Les tarifs exorbitants annoncés n'ont certainement pas aidé à convaincre de potentiels vacanciers.

« Nombreux sont ceux à s'être transformés en agents immobiliers le temps de quelques semaines : inscription sur les plateformes de locations, petites annonces sur les réseaux sociaux... Mais à moins de trois mois du début de la compétition, le fantasme de gains mirobolants s'éloigne peu à peu », explique ainsi France Info, qui a recueilli les témoignages de ces propriétaires désabusés.

C'est notamment le cas d'un couple de jeunes retraités qui est tombé de haut.

« Aucune demande, aucune touche, rien du tout. C'est la grande désillusion », déplorent ainsi ces deux personnes, dont l'appartement (d'une superficie de 100 mètres carrés) se situe dans le 7e arrondissement de la capitale, à deux pas de la tour Eiffel.

Image d'illustration. Crédit photo : IStock

« C'est le lieu idéal et malgré ça, la demande n'est pas là. On nous faisait miroiter la poule aux œufs d'or, en nous disant que les prix allaient s'envoler et que c'était une occasion qui se présentait une fois tous les cent ans », regrettent-ils encore.

Il faut dire que cet appartement est proposé aux prix de... 3 000 euros la nuit ! À ce tarif, inutile de vous dire que ce couple parisien n'a reçu aucun appel...

Si ce cas reste particulier, en raison des prestations du logement, la tendance générale indique toutefois que les prix des nuitées, annoncés pourtant comme vertigineux, devraient redescendre à des niveaux plus décents - mais pas forcément plus abordables - comme l'explique le Parisien.

Selon le quotidien francilien, qui cite le baromètre mensuel Lycaon, « les tarifs des biens mis en location pour la période des JO ont chuté de 13% (...) en un mois », passant ainsi « de 1 021 à 886 euros en moyenne la nuit ».

En dépit de cette chute, que les propriétaires n'avaient pas vu venir, les annonces continuent d'affluer (on en dénombre environ 11 500 désormais sur les différentes plateformes spécialisées), ce qui n'arrangera certainement pas les choses, car plus il y a d'offres, plus les tarifs diminuent.

Source : France Info
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.