Nombreux sont ceux qui ont déjà eu cette envie de tout quitter pour aller vivre sur une île déserte avec pour seul compagnon son chien et la nature. David Glasheen l’a fait !
Cet Australien, qui a aujourd’hui 73 ans, vit depuis près de 20 ans sur une île australienne du nom de « Restoration Island ». L’ancien millionnaire qui possédait une fortune estimée à 28,4 millions de dollars a fait ce choix en 1997, 10 ans après avoir fait faillite dans le krach boursier de 1987 !
Crédit photo : Capture d'écran / YouTube
L’ancien businessman s’est installé dans un ancien bâtiment militaire et passe ses journées avec pour unique compagnie, son chien Polly ! Le ras-le-bol de la ville combiné à la séparation de sa femme l’ont amené à se poser des questions... mais c’est une nouvelle copine qui a fait germer l’idée de tout quitter, en lui racontant son rêve d’aller vivre sur une île déserte. « Quand je suis arrivé ici, j’étais malade de l’argent, l’argent détruit les gens » raconte-t-il en se souvenant de cette période.
Même s’il vit de manière déconnectée et qu'il peut savourer la paix et la nature d’un magnifique endroit, il a accès à l’électricité grâce à un panneau solaire et un générateur qui lui permettent de regarder son émission préférée « Britain’s Got Talent » et de se tenir informé des informations !
Crédit photo : Capture d'écran / YouTube
Son seul regret est de ne pas avoir plus de contacts, même si parfois des touristes viennent, il lui manque une personne avec qui discuter : « Quand on est tout seul, on ressent le manque de conversation et contact physique avec les autres gens ». Il s'autorise une petite sortie tous les ans sur Cairns (ville côtière du Queensland en Australie), pour acheter des produits essentiels dont du riz ou de l’huile, voire des petits plaisirs personnels !
Crédit photo : Story Trender
Cependant, son choix de vie n’est pas sans contrepartie. Il est régulièrement menacé d’expulsion par les autorités australiennes. En effet, David avait signé un bail de 43 ans avec l’État australien dans le but d’avoir cet agréable train de vie avec pour seule compensation : développer des infrastructures touristiques d’une valeur de 200 000 $. Malgré tout, il résiste aux pressions et continue de vivre dans ce havre de paix qu’il ne veut quitter pour aucune raison : « Je veux mourir ici, où irais-je sinon ? C’est mon paradis sur Terre ».
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David est à l'aise sur cette île, bien plus que s'il se trouvait en ville... Un peu philosophe, il se dit que c'est peut-être l'endroit idéal : « Ici, il y a des serpents, des araignées, des crocodiles, mais c’est plus sûr ici que dans de nombreuses parties du monde où il y a des attaques terroristes ».
