Dans la somme, un homme est aux petits soins pour sa chienne, paralysé des pattes arrière. Le propriétaire espère que son animal remarchera un jour.
Mila est une chienne de race shar-peï. La boule de poils de quatre ans fait le bonheur de Benjamin, un jeune homme originaire de Buigny-Saint-Maclou, une commune située dans la Somme.
Au mois de février, l’état de santé de Mila s’est dégradé en très peu de temps. La chienne éprouvait des difficultés pour se déplacer : « Elle ne voulait plus s’allonger, ses pattes arrière ont commencé à fléchir. Mila a commencé à ne plus les utiliser et elle tombait régulièrement », a indiqué Benjamin au site d’information Actu.fr.
La chienne souffre d’une hernie discale
Inquiet, ce dernier a pris rendez-vous chez le vétérinaire. Les examens ont révélé que Mila souffre d’une énorme hernie discale qui lui écrase la moelle épinière : « Il fallait l’opérer sinon elle avait peu de chance de survivre», a confié le trentenaire.
Fort heureusement, l’opération s’est déroulée sans accroc, pour le plus grand soulagement de Benjamin. Hélas, le shar-peï n’a pas retrouvé l’usage de ses pattes arrière. D’après le vétérinaire, la chienne avait 50% de chances de remarcher comme avant : « De retour à la maison, Mila hurlait de douleurs alors qu’elle n’aboie que rarement. On a passé tous les deux une mauvaise nuit et je lui ai donné des cachets pour atténuer les douleurs post-opératoires », a expliqué son maître.
Le maître est aux petits soins pour sa chienne
Après cette nuit mouvementée, le canidé a repris du poil de la bête. Mais son incapacité à se déplacer correctement était un vrai déchirement pour Benjamin : « Je devais trouver une solution pour l’appareiller afin qu’elle puisse être autonome», a-t-il indiqué.
Crédit Photo : Le Journal d’Abbeville
Grâce à une annonce Facebook, le jeune homme s’est procuré un chariot adapté à la taille de sa chienne. Cet équipement a apporté une aide précieuse dans le quotidien de Mila : « Maintenant, elle peut se déplacer toute seule, elle arrive même à courir dans le jardin ». Toutefois, cet appareil n’est qu’une solution permanente.
Aujourd’hui, Benjamin espère que Mila remarchera un jour. En attendant, il fait tout son possible pour l’aider à récupérer ses forces.
« On fait des tests pour voir si elle retrouve de la sensibilité aux pattes arrière.J’espère plus que tout qu’elle puisse remarcher normalement. Je ne veux pas la laisser comme ça toute sa vie d’autant qu’elle est jeune. Si ça ne revient pas après plusieurs mois, on devra réfléchir pour prendre une décision si triste soit-elle ».
Crédit Photo : Le Journal d’Abbeville