En Gironde, Bérénice Walton est confrontée à une terrible situation : l’une de ses 200 vaches a contracté la tuberculose bovine. Pour cette raison, les autorités sanitaires ordonnent à la gérante de l’exploitation d’envoyer l’ensemble de son troupeau à l’abattoir.
La Ferme de Bérénice est une exploitation située à Arveyres, en Gironde. Depuis 13 ans, cette ferme est gérée par Bérénice Walton, 33 ans, qui oeuvre pour le bien-être animal et le respect de la nature. Malheureusement, l’éleveuse est actuellement confrontée à une situation critique : ses 200 vaches, veaux et boeufs, pourraient partir à l’abattoir.
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La raison ? L’une des vaches de Bérénice a contracté la tuberculose bovine, une maladie transmise par la faune sauvage. Ainsi, les autorités sanitaires ont ordonné à l’éleveuse de se débarrasser de l’entièreté de son troupeau. Face à cette situation, Bérénice a demandé une euthanasie partielle du troupeau afin de ne pas perdre toutes ses vaches et de sauver celles qui ne sont pas malades. Malheureusement, sa demande a été refusée.
“Tout s’écroule”
Pour faire entendre sa situation, Bérénice a lancé un appel à l’aide dans une vidéo publiée sur son compte Facebook ce vendredi 17 mai.
“C’est le coeur lourd que je vous envoie ce message aujourd’hui. Retour à la case départ pour La Ferme de Bérénice”, a-t-elle déclaré sur Facebook.
Selon l’éleveuse, cette décision prise par les autorités sanitaires “sacrifie des années de travail, des animaux innocents et des familles d’agriculteurs endeuillés”. Au fil du temps, Bérénice a investi des sommes d’argent considérables pour prendre soin de ses animaux, adapter son exploitation au changement climatique et veiller au bien-être animal.
“J’ai choisi il y a 13 ans ce métier par passion et conviction. J’ai mis toute mon énergie au service de ma ferme et de ce métier que je défends chaque jour avec force et détermination. À 33 ans, j’étais fière de faire partie de cette nouvelle génération d’agriculteurs français qui aime profondément ce métier et le fait rayonner à travers des productions de grande qualité. Mais maintenant, tout s’écroule”, a-t-elle confié dans sa vidéo.
Une cagnotte en ligne
En plus de cet appel à l’aide, une cagnotte a été créée pour aider l’éleveuse à payer ses factures.
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“Fin d’année dernière à La Ferme de Bérénice, une vache sur 200 a réagi positive au test de la tuberculose bovine, mycrobactérie transmise par la faune sauvage. Après de longues semaines d’attente sans aucune réponse de l’administration, un dédale administratif inimaginable, des informations transmises au compte-goutte et sans cesse contradictoires, la décision tombe : “Vous devez effectuer un abattage total de votre troupeau”. Au delà du séisme émotionnel que traversent Bérénice et sa famille, la situation économique est extrêmement compliquée. Nous vous proposons cette cagnotte pour lui venir en aide et lui permettre de redémarrer au plus vite son activité”, peut-on lire sur la page de la cagnotte Leetchi.
Bien que la situation soit critique, Bérénice espère que son appel à l’aide sera entendu.