Direction les côtes bretonnes pour une découverte hors du commun.
La Bretagne est connue pour ses jolies plages, sa météo - que l’on qualifiera de capricieuse - son chouchen et, depuis peu, pour son… huître géante !
Une énorme coquille récemment découverte par des ostréiculteurs du Finistère est ainsi devenue un véritable objet de fascination dans la région, au point que certains se bousculent pour apercevoir ce mollusque hors du commun.
« Notre découverte est devenue l’attraction ! », a expliqué au Parisien Alain Morvan, gérant de la société des « Huîtres de Carantec », dont l’un des enfants a découvert cet incroyable fruit de mer.
En Bretagne, l’huître géante de 2,2 kg «est devenue l’attraction !»
— Le Parisien (@le_Parisien) October 28, 2020
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Une huître de 2,2 kg mesurant 22 cm de long pour 14 cm de large
« Mon fils est tombé dessus par hasard dans l’un de nos parcs. Elle était presque totalement enfouie dans la vase. Au début, on a pensé que c’était une coquille morte qui était restée dans la vase… mais non, elle était bien vivante, et énorme ! En voyant la taille du machin, on s’est empressé de le peser », a raconté l’intéressé.
Et quel ne fut pas sa surprise lorsqu’il a vu le poids s’afficher sur la balance : 2,2 kg à la pesée. Rien que ça !
Quant aux dimensions, elles sont tout aussi extraordinaires puisque l’huître mesure… 22 cm de long pour 14 cm de large et 11 cm d’épaisseur.
« Au vu des strates sur la coquille, bien souvent usées, je pense qu’elle a bien une vingtaine d’années », poursuit Alain Morvan qui pense que l’huître est la plus vieille et la plus grosse jamais retrouvée.
« Il y a quelques années, nous avions déjà trouvé une huître de 1,6 kg et on s’était déjà renseignés sur le sujet. Il n’y avait aucune mention nulle part, pas même dans le Guinness book, d’une huître aussi imposante », affirme en effet l’ostréiculteur qui souhaite en faire don à la science, plutôt que la manger.
« Que faire avec ça ? On ne peut pas non plus la garder, elle risque de péricliter et de mourir rapidement. Cette huître a résisté à tout pendant des années… on réfléchit donc à la remettre à un organisme scientifique », confirme ainsi le producteur qui hésite toutefois entre « un labo privé, Océanopolis ou l’Ifremer ».
Nul doute en effet qu’avec une telle pièce, il aura l’embarras du choix.