Tout est bien qui finit bien pour Nonotte et son frère ! Menacés d’euthanasie en 2013 à la suite de la fermeture de leur élevage sans aucun repreneur, les deux sangliers étaient depuis plusieurs années au milieu d'une bataille judiciaire mais c’est désormais terminé.
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Le verdict est tombé lundi dernier et il est très positif. En effet, Marie-Christine Gallopin, l’habitante de Saint-Restitut, un petit village de 1400 âmes situé dans la Drôme, qui était accusé par la justice française de vouloir créer un élevage avec but lucratif, peut rester propriétaire de la laie de 10 ans et de son frère Gruinou.
Après plus de deux ans de démêlés avec la justice en passant par le tribunal de Valence en juillet 2019, qui avait prononcé la confiscation de Nonotte, puis la cour d’appel de Grenoble en novembre 2020 qui avait de nouveau entendu la Drômoise raconter son histoire, tout est finalement rentré dans l’ordre.
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Un soulagement pour celle qui avait recueilli les deux sangliers menacés d’euthanasie en 2013 après la fermeture de leur élevage
Aujourd’hui, Marie-Christine Gallopin est officiellement propriétaire des deux sangliers qui avaient trouvé refuge sur son terrain et elle peut enfin vivre tranquillement sans avoir peur du lendemain pour ces animaux auxquels elle s’est beaucoup attachée.
Comme on peut l’imaginer, il s’agit là d’un un réel soulagement pour elle, qui voit enfin la fin du tunnel et va pouvoir profiter de ses deux pensionnaires en toute sérénité. « Comme elle n’était pas au courant Nonotte ne verra pas la différence, c'est plutôt moi qui suis beaucoup plus tranquille de ne plus penser au devenir de Nonotte et son frère » a-t-elle déclaré auprès de nos confrères de France Bleu.
Qu’en pensez-vous ? C’est génial n’est-ce pas ?