En larmes, cette jeune maman parle de la difficulté d'être mère au foyer dans un message très touchant

Focus aujourd'hui sur le cri du cœur d'une jeune maman qui exprime ses difficultés à remplir son rôle de mère au foyer. Un message bouleversant !

Comme des millions de femmes à travers le monde, Bridgette Anne est une jeune mère au foyer et elle sait mieux que quiconque les difficultés quotidiennes que peut engendrer ce « job » à plein temps qui ne dit pas son nom.

Dans un post publié sur Facebook en 2020, cette maman américaine alors âgée de 25 ans a fendu l’armure et rappelé à quel point il était difficile d’élever ses enfants.

« La vérité, c’est… que l’on se sent seules et accablées »

Une manière de mettre les points sur les « i »  et une bonne piqûre de rappel pour tous ceux qui auraient tendance à oublier que s’occuper à la fois de sa progéniture et de son foyer n’est pas chose aisée.

Maman d’une petite Riley, âgée de 18 mois, Bridgette décrit son quotidien, parfois difficile, de mère de famille, comme pour mieux relâcher la pression qu’elle subit au jour le jour.

« Tout le monde pense qu’il est facile d’être une mère au foyer à plein temps. Ils pensent que nous sommes chanceuses de ne pas aller au travail, que nous sommes paresseuses, que ce n’est pas un « vrai » travail et que nous n’avons pas à nous plaindre. Mais la vérité, c’est… que l’on se sent seules et accablées », explique-t-elle ainsi les larmes aux yeux.

« Vous ne pouvez rien faire par vous-même ; aller aux toilettes, savourer une tasse de café, lire, bon sang, (...) sans que quelqu'un ne pleure ou hurle accroché à votre jambe. Vous n'avez pas de pause à moins qu'il ne dorme et alors vous utilisez ce temps pour faire le ménage. Vous avez du mal à trouver des moyens de divertir quelqu'un littéralement 12 heures par jour, tous les jours. Vous portez les mêmes vêtements qui sentent la sueur et les larmes pendant des jours car ils sont déjà tachés et que ça ne sert à rien de ruiner plus de vêtements. Vous oubliez ce que cela signifie d'être un individu parce que votre existence entière tourne maintenant autour de cet enfant. Vous regardez les mamans qui travaillent et vous devenez jalouse parce que vous souhaitez avoir une excuse pour avoir une conversation adulte sans être interrompue. Vous vous enfermez dans la salle de bains et criez dans une serviette en pleurant parce que vous avez besoin d'une seconde pour respirer ; pendant que votre enfant frappe à la porte pour entrer... La plupart d’entre nous n’ont même pas le luxe de pleurer et d’être frustrées en paix, sans qu’on nous dise : Pourquoi tu pleures, vous pouvez rester à la maison toute la journée. J'étais de ceux qui jugeaient les parents au foyer. Mais je comprends maintenant. Les personnes qui ont dit qu’elles seraient là pour aider ont pratiquement disparu, et vous vous retrouvez avec ce sentiment d’échec écrasant. Ma maison n'est pas propre, je ne suis pas propre, la vaisselle n'est pas finie, j'ai déjà crié aujourd'hui, j'ai pleuré et je me suis sentie tellement coupable car mon enfant était là pour en être témoin. Mais je suis seule ... et je suis isolée », poursuit-elle dans une longue tirade aussi sincère que touchante.

Un moment de détresse passagère que la jeune femme n’a pas hésité à partager sur les réseaux sociaux, suscitant admiration et soutien chez les internautes.

Mais elle a également reçu de très nombreux messages négatifs, qui l’ont profondément marquée.

Qu’importe, elle espère désormais que son message aidera d’autres femmes à ne pas se sentir coupables car, comme elle le rappelle si bien, les mères au foyer ont le droit d’éprouver des difficultés à élever un enfant et aucune d’entre elles ne devrait avoir peur d’en parler.

Source : Bridgette Anne
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.