Sans masques et sans respect des gestes barrières, des milliers de personnes se sont réunies lors d’une soirée géante à Wuhan (Chine), épicentre du Covid-19.
Polémique en Chine !
Des milliers de fêtards se sont retrouvés dans une énorme soirée « techno-aquatique » lundi 17 août. La fête se déroulait au Maya Beach Water Park, dans lequel les eaux étaient peuplées d’individus collés les uns aux autres, semblant oublier le risque de transmission du virus.
Sur les images, on peut ainsi voir des fêtards dans une grosse bouée. Évidemment, elles ont suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux !
WUHAN WAVE. Hundreds watch a performance while cooling off in a swimming pool in Wuhan in China's central Hubei province last Saturday, August 15,
— ABS-CBN News (@ABSCBNNews) August 17, 2020
(Stringer, AFP/China OUT) pic.twitter.com/MpGxBxkWhO
L’établissement aquatique a rouvert ses portes en juin dernier et limite l’affluence à 50%. Le tarif est également réduit de moitié pour les femmes.
Même si la Chine maîtrise officiellement la maladie avec une dizaine de cas de Covid-19 recensés quotidiennement dans le pays, le risque est toujours très présent.
Quant à la ville de Wuhan, capitale de la province d’Hubei, elle cherche à relancer son économie, grandement affectée par l’épidémie. C'est pourquoi, n’ayant pas connu de nouveaux cas de contamination depuis mai, elle offre des entrées gratuites dans 400 sites touristiques, d’après les médias locaux.
Une grosse soirée en France également
Cet évènement vivement critiqué rappelle celui organisé récemment au Puy-du-Fou. Samedi 15 août, le parc vendéen a en effet rassemblé 9 000 spectateurs pour la Cinéscénie, son célèbre spectacle nocturne.
Pour rappel, les rassemblements de plus de 5 000 personnes sont toujours interdits en France, mais le parc a bénéficié d’une dérogation du préfet de la Vendée.
Crédit : Shutterstock/Alexey Gorshenin
Cette dérogation a permis un géant rassemblement, qui fait craindre une deuxième vague importante du virus, lequel a déjà touché 21 millions de personnes dans le monde, causant la mort de 766 000 malades.