Aux États-Unis, une école de Las Vegas a été le théâtre d’une scène adorable: un enfant a refusé d’ôter son masque pour la photo de classe. La raison ? Sa mère lui a dit ne jamais le retirer sauf pour les repas.
Depuis le début de la pandémie du Covid-19, de nombreuses mesures sanitaires ont été mises en place pour freiner la propagation du virus, dont le port du masque. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le petit Mason respecte cette consigne à la lettre.
Le 20 septembre dernier, le petit garçon âgé de six ans a refusé de retirer son masque chirurgical pour sa photo individuelle à l’école : « Ma maman m'a dit de ne jamais l'enlever, sauf pour les repas et à condition que je sois loin des autres », a-t-il lancé au photographe.
« Non merci, j'écoute toujours ma maman »
Cette scène qui s’est déroulée à Las Vegas (États-Unis) a beaucoup amusé sa maman. La jeune femme s’est empressée de partager la photo et de raconter son histoire sur Facebook.
« Es-tu certain de ne pas vouloir le retirer pour deux secondes ? », a insisté le photographe face à la détermination de Mason. Sa question est tombée dans l’oreille car le petit bonhomme a préféré garder son masque : « Non merci, j'écoute toujours ma maman ».
« Je suis si fière qu'il ait tenu sa parole, mais j'aurais peut-être dû être plus précise sur les exceptions qu'il pouvait y avoir le jour de la photo », a indiqué la mère de famille. Sans surprise, sa publication est rapidement devenue virale puisqu’elle a récolté plus de 24 000 likes.
Crédit Photo : Studio Dorian
Dans les commentaires, les internautes ont félicité l’attitude exemplaire de son fils : « Tu devrais être fière ! Ça doit être dur de tenir tête à un adulte mais il avait la confiance nécessaire pour défendre ce qu’il pensait être juste. Bon travail maman ! ».
Selon les dires du manager du studio photo, Mason n’est pas le seul enfant à avoir gardé son masque sur le nez durant la photo de classe :
« Ce n'est pas un cas isolé, j'en ai vu des centaines et des centaines cet hiver qui ont refusé de l’ôter. S’ils ne le souhaitent pas pour des raisons de sécurité sanitaire, on ne les force pas », a-t-il expliqué à Good Morning America.