Le 22 mars dernier, Farès, un garçon âgé de 12 ans, a été brutalement poussé dans les escaliers de son collège par ses camarades. Victime de harcèlement scolaire, il a été défendu par ses parents qui ont porté plainte. Après plusieurs mois d’enquête, la justice a tranché.
Souvenez-vous : début avril, nous vous parlions de l’histoire de Farès. Ce petit garçon âgé de 12 ans est victime de harcèlement scolaire dans son collège à Carcassonne. Atteint du syndrôme de Doose, il souffre d’un léger retard cognitif et marche lentement, ce qui lui vaut de nombreuses moqueries de la part de ses camarades.
Le 22 mars, Farès a été violemment été poussé dans les escaliers du collège par d’autres élèves.
#Fares est scolarisé depuis septembre en ULIS au collège Jules Verne de #Carcassonne.
— Laurent Bazin (@laurentbazin) March 30, 2023
Depuis la rentrée, il est harcelé quotidiennement (bousculade, étranglements, insultes). Mercredi dernier il a été poussé dans l’escalier.
Agissez @education_gouv ! #StopHarcelement pic.twitter.com/Cg0MWZjWc0
Suite à cette chute violente, Farès s’est blessé, avait le nez cassé et le visage tuméfié. Indignée, sa mère a porté plainte et une enquête a été ouverte. En attendant de trouver une solution, elle a déscolarisé son fils, terrifié à l’idée de revenir dans l’établissement.
La plainte classée sans suite
Des mois plus tard, l’enquête a évolué. La plainte déposée par les parents de Farès a été classée sans suite par la justice.
FLASH : La procureure de la République de #Carcassonne Géraldine Labialle a classée sans suite ce jour la plainte déposée par les parents de #fares contre le harcelement scolaire subit par leur fils .
— Medave Prod (@medaveprod) June 15, 2023
La famille va faire appel de la décision. pic.twitter.com/6EKSkhlBog
“Nous avons décidé d’un classement sans suite car les faits en cause n’étaient pas suffisamment caractérisés. Toutefois, les investigations se poursuivent dans l’autre volet de l’affaire. Les enquêteurs travaillent”, a déclaré Géraldine Labaille, procureure de la République de Carcassonne.
Révoltés, les parents de Farès ont l’intention de faire appel à cette décision.