Le Portugal va mettre fin à l'exploitation des animaux sauvages dans les cirques d'ici 2024

La loi approuvée par le parlement portugais, ce mardi 30 octobre, a été fêtée par différents groupes de défense des droits des animaux dans tous le pays. Cette nouvelle englobe plus de 1 100 animaux provenant de plus de 40 espèces.

Les animaux sauvages dans les cirques au Portugal seront bientôt interdits. En effet, le parlement portugais a décidé d’interdire les animaux sauvages dans les cirques d’ici 2024, rejoignant ainsi plus d’une quarantaine de pays dans le monde qui limitent déjà l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques. 

Les propriétaires des cirques devront enregistrer ces animaux sur une plateforme qui sera créée prochainement, tandis que le gouvernement devra organiser le placement de ces animaux dans des centres d’accueil, au Portugal ou à l’étranger.

Le Portugal interdit l'utilisation d'animaux sauvages dans les cirques. Crédit photo : Shutterstock / Andrea Izzotti

« La place des animaux sauvages n’est pas dans les cirques »

« Cette loi était très attendue. La place des animaux sauvages n’est pas dans les cirques. Les gens doivent se divertir sans souffrance pour les animaux », a déclaré Bianca Santos, vice-présidente de l’association portugaise AZP, qui milite pour le bien-être des animaux.

« C’est l’unique loi au monde qui permet aux personnes volontaires qui rendent leur animaux, de recevoir un soutien pour leur reconversion professionnelle » explique André Silva, député du parti politique PAN (Personnes-Animaux-Nature) qui a été le premier à soumettre ce projet de loi sur ce sujet il y a près d’un an.

L’association représentative de la vingtaine de cirques portugais s’était opposée à cette loi, affirmant dans un communiqué qu’elle « contribue à la disparition » de cette filière. Avec cette mesure, le Portugal rejoint ainsi d'autres pays européens comme l'Ecosse et l'Italie qui ont décidé de bannir l'exploitation d'animaux sauvages dans les cirques et autres spectacles itinérants récemment. En France, ce genre d'initiaitve reste encore à l'échelle locale au niveau des municipalités mais aussi des exploitants eux-mêmes, à l'image de Joseph Bouglione qui en a fait son cheval de bataille

Source : 20minutes
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