Il squatte un cabanon de 6 m2, sans eau ni électricité, et refuse de quitter sa “maison du bonheur”

À Chilly-Mazarin (Essonne), un bailleur social a rencontré la résistance d’un squatteur qui occupe illégalement un local de 6 mètres carrés depuis plusieurs années. Malgré l’absence d’eau et d’électricité, le squatteur décrit son cabanon comme “sa maison du bonheur’ et refuse de partir.

Il suffit de peu pour être heureux ! Abdelkader, 39 ans, n’a pas besoin de plus qu’un toit pour s’épanouir. Il y a quatre ans, il a trouvé refuge dans un cabanon, ancien local technique de 6 mètres carrés. À l’intérieur, il y installe un canapé, quelques tableaux et des bougies pour s’éclairer.

En effet, le cabanon n’a ni eau ni électricité ! Il n’est, à la base, même pas considéré comme un hébergement. Cependant, l’idée que quelqu’un y vive sans autorisation fait friser son bailleur social qui cherche à le déloger.

“Ici, c’est chez moi”

Au mois de novembre, le propriétaire emmure carrément le local et installe une porte anti-intrusion. Malgré cela, Abdelkader refuse de quitter les lieux qu’il considère comme sa “maison du bonheur”. Il a d’ailleurs déposé plainte après avoir constaté le vol de toutes ses affaires, notamment les cadeaux de Noël pour ses enfants, et ses papiers : “Ici, c’est chez moi. J’ai aménagé cet endroit, j’y ai même consacré de l’argent”, explique-t-il au Parisien.

Crédit photo : iStock

De son côté, le bailleur explique avoir été prévenu seulement l’été dernier de la présence d’un squatteur dans le cabanon : “Ce n’est pas un lieu d’hébergement, pour des questions de décence et de sécurité”.

Depuis l’intervention du propriétaire, le squatteur ne veut plus quitter le local, de peur d’être expulsé. Ce sont ses voisins qui l’aident en lui apportant des repas. Chômeur sans droits depuis le 2 décembre dernier, il a refusé une place dans un foyer trouvé par la municipalité : “J’avais tout ce qu’il me fallait, mais on me l’a pris”, déplore le squatteur.

Source : Le Parisien
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