La vidéo poignante d’un enfant qui confie vouloir mettre fin à ses jours, car victime de harcèlement scolaire, a ému internet.
En cette journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, la diffusion d’une vidéo déchirante dans laquelle un enfant de 7 ans raconte son calvaire, ainsi que celui de son petit frère, émeut la toile et alerte sur ces dérives toujours plus inquiétantes.
« J’ai envie de rejoindre le bon Dieu pour toujours »
Dans cette vidéo, publiée mardi 6 novembre sur Twitter, ce petit garçon, se disant victime de harcèlement, explique ce qu’il subit dans son école située dans le département de l’Aisne. Un témoignage bouleversant qui, au-delà de l’émotion bien légitime qu’il suscite, interpelle d’autant que cet enfant, visiblement à bout, fait part de sa volonté d’en finir…
« Bonjour, je suis ******, j’ai 7 ans, je vais à l’école ********** à *******. Depuis l’année dernière, j’ai un petit garçon, qui s’appelle ******, qui me tape tout le temps et, aujourd’hui, c’est mon petit frère qu’il tape. J’ai dit à ma maman que j’ai envie de rejoindre le bon Dieu, de mourir et j’en ai marre de ce petit garçon, il n’arrête pas de me taper tous les jours. Je veux rejoindre le bon Dieu pour toujours », confesse-t-il ainsi, avant de fondre en larmes.
Une plainte déposée par la mère de la victime
La séquence presque insoutenable a été maintes et maintes fois relayée dans la journée de mercredi sur le célèbre réseau social, atteignant plusieurs centaines de milliers de vues. Alertés par cette douloureuse histoire, nos confrères du Parisien ont tenté d’en savoir plus et croient savoir que la victime, son frère et son harceleur présumé sont scolarisés dans un « établissement catholique privé » et que « les faits durent depuis des mois ».
Le Parisien nous apprend également qu’une « plainte a été déposée », « le mois dernier à la gendarmerie », par la mère de l’enfant. Également contacté, l’établissement scolaire s’est montré peu loquace, pour des raisons évidentes, expliquant toutefois que « les autorités compétentes (avaient) été prévenues ».
Ce nouveau cas alarmant - qui fait écho à l’histoire bouleversante de Jonathan Destin, dont le drame personnel a été porté à l’écran puis diffusé cette semaine sur TF1 - intervient alors que le gouvernement entend sensibiliser aujourd’hui l’opinion sur la question, à l’occasion de la « Journée nationale de lutte contre toutes les formes de harcèlement ».