Décès de Jonathan Destin : le visage de la lutte contre le harcèlement scolaire est mort à 27 ans

Jonathan Destin, visage de la lutte contre le harcèlement scolaire est décédé samedi 20 août dans son sommeil.

Jonathan Destin, symbole de la lutte contre le harcèlement scolaire est mort samedi 20 août dans son sommeil, à Marquette-lez-Lille (Hauts-de-France), rapporte la Voix du Nord.

C’est la mère du jeune homme de 27 ans qui a annoncé la triste nouvelle sur le réseau social Facebook :

« À tous ceux qui ont connu Jonathan, par son histoire, son livre, son film, dans les écoles, qui l'ont un jour croisé, lui ont parlé, vous qui nous suivez depuis tant d'années, j'ai malheureusement une triste nouvelle à vous annoncer : Jonathan est décédé samedi chez moi dans son sommeil. C'est le cœur déchiré que je vous annonce cela».

Brûlé à 72%

En février 2011, Jonathan Destin, alors âgé de 16 ans, avait tenté de mettre fin à ses jours en s’immolant par le feu avant de se jeter dans la Deûle. À l’époque, l’adolescent était victime de harcèlement scolaire depuis six ans, rapporte le quotidien régional.

Brûlé à 72%, le jeune homme avait subi 23 opérations chirurgicales, deux mois et demi de coma et trois ans d’hospitalisation. Son geste désespéré avait touché la France entière.

Crédit Photo : Jonathan Destin / Facebook

Comme le rappelle le site d’information, Jonathan Destin était devenu le symbole de la lutte contre le harcèlement scolaire. Ce dernier se rendait dans les écoles pour sensibiliser les élèves.

En 2013, il avait raconté son histoire dans son livre Condamné à me tuer. Son récit avait également fait l’objet d’un téléfilm en 2018, diffusé sur TF1 : «Le Jour où j’ai brûlé mon coeur».

À noter que la police a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de son décès.

VOIR TOUS LES COMMENTAIRES

author-avatar

Au sujet de l'auteur :

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.