Le nombre d’ éléphants a doublé en 30 ans au Kenya. Une très bonne nouvelle pour cette espèce considérée comme « vulnérable ».
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Au Kenya, la population d’éléphants a doublé en 30 ans. En 1989, le Kenya comptait 16 000 éléphants sur son territoire contre 34 000 en 2019.
John Waweru, directeur du Kenya Wildlife Service (KWS), a annoncé la bonne nouvelle au cours d’une visite au parc national d’Amboseli le jour de la Journée mondiale de l’éléphant.
Le ministre du Tourisme, Najib Balala a également partagé sa joie sur les réseaux sociaux. Selon lui, la politique anti-braconnage est en grande partie responsable de ce succès : « Au cours des deux dernières années, nous avons réussi à maîtriser le braconnage dans ce pays », s'est-il ainsi félicité.
100 tonnes d’ivoires brûlées en signe de protestation
Depuis plusieurs années, le gouvernement a durci les sanctions contre les braconniers et les trafiquants d’ivoire. Aujourd’hui, les criminels coupables d’exportation illégale de produits issus d'espèces menacées encourent une peine de prison allant jusqu’à 20 ans de prison.
De plus, les rangers sont soumis à un véritable entraînement militaire pour traquer les braconniers. Les pachydermes bénéficient également de la protection des villageois et des gardes forestiers.
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En 2016, le président Uhuru Kenyatta a brûlé 100 tonnes d'ivoires d'éléphants et de cornes de rhinocéros, affichant ainsi sa determination à lutter contre le trafic illégal.
En l’espace de trois ans, le nombre d'éléphants braconnés a fortement diminué : 80 en 2018 contre 34 en 2019. L’année 2020 ne fait pas exception à la règle puisque sept mammifères "seulement" ont été tués.
Malheureusement, cette petite victoire n’est pas visible dans le reste de l’Afrique. Le plus gros mammifère terrestre est toujours en danger d’extinction dans certains pays.
Dans les années 1970, le continent africain abritait 1,3 million d'éléphants sur ses terres.
Aujourd’hui, ils seraient entre 300 000 et 500 000 et seuls 30 000 vivent réellement à l’état sauvage.