C’est la première fois qu’une telle initiative est inscrite dans la Constitution d’un pays. Les parlementaires ont voté à la grande majorité pour l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans le texte fondamental.
Lundi 4 mars, 925 parlementaires français étaient réunis dans l’hémicycle du château de Versailles. Peu après 15 heures 30, le débat pour l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution s’est ouvert.
Puis, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a annoncé sous un tonnerre d’applaudissements l'inscription de l’IVG dans le nouvel alinéa de l’article 34 de la Constitution. « La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse », est-il désormais écrit dans le texte fondamental.
Le projet de loi constitutionnelle de protection de l’IVG vient d’être adopté. 780 parlementaires ont voté pour et 72 seulement contre, tandis que 50 d'entre eux se sont abstenus. C’est un vote historique et une première mondiale.
« Fierté française, message universel »
Avec l’inscription de cet alinéa dans la Constitution, la liberté pour la protection et de droit à l’IVG est renforcée. De quoi rendre fier le président Emmanuel Macron. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), le chef de l’État a écrit : « Fierté française, message universel. Célébrons ensemble l’entrée d’une nouvelle liberté garantie dans la Constitution par la première cérémonie de scellement de notre histoire ouverte au public ».
Fierté française, message universel.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 4, 2024
Célébrons ensemble l’entrée d’une nouvelle liberté garantie dans la Constitution par la première cérémonie de scellement de notre histoire ouverte au public.
Rendez-vous ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes. pic.twitter.com/dcwniEPei4
La première cérémonie de scellement à laquelle le Président fait allusion aura lieu ce vendredi 8 mars à 11 heures et en public, place Vendôme. Le jour n’est pas choisi au hasard puisqu'il s'agit de la Journée internationale des droits des femmes.
D’après nos confrères de BFMTV, Emmanuel Macron y fera un discours afin de « marquer l’aboutissement de ce combat collectif », a précisé de son côté l’Élysée.
