C’est la plus grande hantise des propriétaires de biens en France : voir son logement squatté. Et c’est ce qui est arrivé à un couple de retraités.
Triste ère pour les propriétaires de biens. Aussi fou que cela puisse paraître, lorsque l’ont investit dans un bien en France, il est possible de vivre des situations édifiantes, comme celle que vivent actuellement Alain et Martine Guérini. En 2024, alors qu’ils ont acheté une maison pour assurer leurs vieux jours et qu’ils ont décidé de lui redonner un coup d’éclat avec quelques travaux, ils ont eu la mauvaise surprise d'y découvrir des squatteurs.
Crédit : IStock
Propriétaires face aux squatteurs : une descente aux enfers
Alors que leur maison, située à Villeparisis, en Seine-et-Marne, était en plein chantier, des occupants ont décidé de s’y installer illégalement. Très vite, ce projet de rénovation, qui avait pour but de financer leur retraite, s’est transformé en bataille juridique. Une fois que les squatteurs s'y sont installés, ils ont changé les serrures et mis en place un contrat EDF à leur nom. Pire encore, ils se sont même autorisés à louer une partie du logement malgré son état insalubre. L'enfer !
Bien entendu, des documents falsifiés ont été utilisés pour concrétiser toutes ces démarches. Une descente aux enfers pour le couple de retraités, qui a débuté en mai 2024, avec l’arrivée des squatteurs et s’est terminée en août 2024. Soit, trois mois après la perte totale du bien par les propriétaires. Et c’est grâce à plusieurs plaintes déposées, une mise en demeure d’expulsion et une intervention policière massive qu’Alain et Martine Guérini ont pu récupérer leur maison.
Une épreuve encore difficile pour le couple :
“Cette maison incarnait nos souvenirs et notre sécurité future”, a confié Martine Guérini à la presse locale.
En plus d’avoir perdu 45 000 € de préjudice matériel initial, le couple est contraint de subir un retard dans son projet de vente, la perte d’objets personnels irremplaçables, des frais juridiques imprévus (avocat, etc).
Crédit : IStock
Que dit la loi ?
Vous vous demandez comment est-il possible que des propriétaires soient mis à la porte ? La loi stipule un délai moyen d’expulsion de 4 à 9 mois pour les squatteurs. Sauf que les recours abusifs des occupants retardent les procédures. Et ce n’est pas tout. Pour se sortir de cette situation, il faut remplir de la paperasse : avoir une preuve de l’occupation illicite, comme des factures, des témoignages… De quoi ralentir, encore plus, l’expulsion des squatteurs.
Crédit : IStock
Preuve que des dispositions doivent être encore mises en place par le gouvernement dans la loi de la protection des propriétaires. Le chemin est encore long !