En Californie, une nouvelle loi a été signée afin d’interdire les animaleries à ne plus vendre de chiens provenant des usines à chiots. Une première aux États-Unis.
Le gouverneur californie, Jerry Brown, a annoncé qu’à partir du 1er janvier 2019, quiconque serait pris à vendre des chiens, des chats et des lapins depuis ces usines risquerait une amende de 500 dollars. La ville de San Francisco avait déjà promulgué une loi de ce type il y a quelques mois.
Cette décision fait suite à des révélations faites sur les conditions atroces dans lesquelles vivent les animaux domestiques dans ces « puppy mills ». Plus tôt dans l’année, 105 chiens furent secourus d’un chenil illégal à Charlotte (Caroline du Nord), dont la propriétaire fut poursuivie pour cruauté envers les animaux.
Dans ces usines à chiots, les animaux sont bien souvent entassés dans des cages, très mal nourris et entretenus, avant d’être revendus à des animaleries. Selon l’ASPCA (American Society for the Prevention of Cruelty to Animals), il y aurait plus de 10 000 usines à chiots, avec ou sans licence, à travers les Etats-Unis, qui vendraient près de 2 millions de chiots par an.
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Matt Bershadker, président de l’ASPCA, salue cette décision : « Cette loi casse l’engrenage de ces usines qui fournissaient des chiots aux animaleries et permettaient à ces propriétaires sans scrupules de se faire de l’argent sur des pratiques abusives ».
De son côté, Gregory Castle, président de l’organisme Best Friends Animal Society, savoure également : « En signant cette loi, la Californie créé un précédent d’importance que les autres États devront suivre ».
Nul doute que si les autres États suivent l’exemple de la Californie, les jours des usines à chiots seraient comptés, en attendant qu’elles soient interdites pour de bon.