Suite à la mise en quarantaine du pays et au ralentissement de toutes les activités industrielles, la pollution de l'air a grandement baissé en Italie.
Tout comme la Chine, dont la pollution avait baissé de 10 à 30% depuis le confinement de la population à cause du coronavirus, l'Italie observe une grande baisse de pollution atmosphérique. L'Agence Spatiale Européenne (ESA) a partagé des images capturées par le satellite Copernicus Sentinel-5P, montrant cette diminution entre le 14 février et le 8 mars 2020.
Crédit photo : ESA
Liées au coronavirus, la fermeture des écoles et des commerces, ainsi que la diminution du trafic et des activités provoquent une forte baisse du dioxyde d'azote présent dans l'air. « Nous sommes très confiants sur le fait que la réduction des émissions que nous pouvons voir coïncide avec le verrouillage en Italie, qui entraîne moins de trafic et d'activités industrielles», explique Claus Zehner, le directeur de la mission de l'ESA.
Fluctuation of nitrogen dioxide emissions across #Europe from 1 Jan until 11 Mar 2020, using a 10-day moving average & data from @CopernicusEU #Sentinel5P.
— ESA EarthObservation (@ESA_EO) March 13, 2020
The decline in NO2 emissions over the #PoValley is particularly evident.https://t.co/MkPuG4IcOi pic.twitter.com/LcNH1QsmaB
Nous ne connaissons pas encore les effets de la baisse d'activité en France sur la pollution atmosphérique, mais la situation sera sans doute semblable. « Cette baisse est en évolution depuis janvier. Elle est importante en général, pas seulement en Italie. On a repéré ces évolutions en Chine et un peu partout en Europe. Il y a une tendance de forte diminution sur plusieurs zones du monde», explique Simonetta Cheli, du département de l'observation de la Terre de l'ESA.