L’immense vague de chaleur qui s’abat sur l’Europe est un véritable calvaire. Cependant, au Royaume-Uni, elle est une véritable aubaine pour les archéologues.
La sécheresse a permis aux chercheurs de « voir à travers les sols » et de découvrir de nombreux sites archéologiques. Une ferme romaine, des sites funéraires, des habitations datant de l’âge de pierre… Voici la liste non exhaustive des découvertes qui ont été faites.
Image aérienne Crédits : Historic England
En survolant les terres britanniques, les archéologues ont pu apercevoir des segments, des cercles et de drôles de tracés dans les champs, donnant l’emplacement d’anciens monuments. Ces marques confirment la présence d'anciennes structures en changeant la fertilité des sols et en affaiblissant les plantes en surface lors des périodes de fortes chaleurs.
À l’inverse, les lignes plus vertes que l’on peut apercevoir sur certaines photos sont le fruit d’anciens fossés rebouchés avec le temps.
This summer’s heatwave meant cropmarks formed faster and were more obvious
— Historic England (@HistoricEngland) 15 août 2018
These cropmarks reveal layouts of buried ditches or walls that once defined settlements, field boundaries or funerary monuments dating back to prehistoric times.
Find out more https://t.co/x6BGvJTNeL pic.twitter.com/Qm51cCkr12
Duncan Wilson, directeur général d’Historic England, un organisme en charge de la préservation du patrimoine, s’est réjoui de ces découvertes : « Cette vague de chaleur a fourni les conditions parfaites pour que nos archéologues puissent voir à travers les sols ».
Des découvertes datant de 3 600 avant J.-C.
Près de la petite ville de Milton Keynes, deux monuments de l‘époque néolithique ont été découverts. S’ajoutant à cela, de nombreuses petites formes rondes ont été observées, laissant croire à la présence d’habitations remontant à l’âge de pierre.
Fascinating aerial images from @HistoricEngland revealed during the recent heatwave, including the buried foundations of Tixall Hall next to Tixall Gatehouse.https://t.co/8Y7wyWt3i4 pic.twitter.com/zpyMStCBuy
— The Landmark Trust (@LandmarkTrust) 15 août 2018
Les chercheurs se montrent enthousiastes quant au potentiel de découverte permise par cette météo difficile.
« C’est excitant d’avoir eu une si longue période de chaleur. La dernière fois, c’était en 2011, et nous avions découvert 1 500 sites, principalement dans les terres argileuses de l’est de l’Angleterre », a expliqué Helen Winton, responsable du service d’enquête et de cartographie aérienne, à l’AFP.
Cette chaleur, bien qu'étouffante, aura eu quand même quelques bons côtés.