La SPA lance le « mois de l'adoption » pour trouver un foyer aux milliers d'animaux abandonnés cet été

Face à la recrudescence des abandons, la Société protectrice des animaux lance une nouvelle initiative que l'on vous détaille ici.

On ne le dira jamais assez mais l’abandon d’animaux domestiques demeure un fléau qui perdure dans le pays.

Chaque année, l’été s’avère ainsi désastreux et nombreux sont les propriétaires qui se séparent de leur compagnon à quatre pattes, lesquels viennent ainsi remplir les rangs des refuges déjà pleins à craquer.

Une situation délicate à laquelle la SPA va tenter de remédier cette année en lançant « le mois de l’adoption », dans les 62 refuges qui lui appartiennent.

8 558 animaux ont été abandonnés dans des refuges de la SPA durant l'été 2020

Cette opération spéciale aura pour but de trouver un foyer aimant aux milliers d’animaux abandonnés durant la saison estivale.

Ainsi, durant les trois prochaines semaines, une campagne d’affichage viendra promouvoir l’événement, en espérant un maximum de demandes d’adoptions, de la part de familles souhaitant franchir le pas.

Dans un communiqué, la SPA indique que ce « mois de l’adoption » aura pour but « de concrétiser le projet d’adopter dans les meilleures conditions », tout en respectant le protocole adéquat en cette période sanitaire trouble, afin d’éviter « le rassemblement de milliers de visiteurs sensibles à la cause animale lors des journées portes ouvertes ».

Pour rappel, 8 558 animaux ont été abandonnés dans des refuges de la SPA lors des mois de juillet et août 2020. Notons par ailleurs que l'association a enregistré un record historique de 43 000 adoptions en 2019.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.