Le vocabulaire et ses façons plus ou moins familières de désigner « la chose » nous en apprennent déjà beaucoup sur les différentes manières d’aborder ce rapport intime. « Baiser » et « faire l’amour », ce n’est pas exactement la même chose, par exemple.
Ne serait-ce que pour les bienfaits du toucher, le lien affectif et les sentiments, le sexe, sa stimulation, semble nous rendre encore plus vivants. Plus on « s’accouple » et toujours plus s'installe un sentiment de bien-être, de plaisir, d'attachement et d'enthousiasme entre deux êtres.
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Un ensemble de stimuli hormonaux
Car en nous, se passe un nombre incroyable de choses. Les hormones tournent à plein régime et influent sur notre état d’esprit : les substances libérées lors de l’activité sexuelle ont une incidence directe sur notre moral. L’amour et les sentiments éprouvés établissent une combinaison de stimulations électrochimiques quantifiables.
Faire l’amour stimule la production de substances bénéfiques pour le moral. On pense tout de suite aux endorphines, ces précieuses hormones du bonheur, l’antistress le plus efficace au monde… Il y a de l’excitation dans l’air, les deux partenaires produisent un maximum d’ocytocine (« l’hormone du câlin »), l’orgasme rôde, la plénitude guète, tous les soucis et toutes les rancœurs s’envolent le temps de quelques minutes.
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Et dans le cerveau ?
La fréquence et la qualité des séances de sexe sont des facteurs importants dans l'épanouissement du couple.
Une sexualité épanouie répondrait aux besoins de nos 3 cerveaux : reptilien, limbique et néo-cortex. Notre appétit dans l’envie de « faire la bête à deux dos » et la satisfaction de cet appétit comblent notre cerveau le plus primitif des trois, le cerveau reptilien. Plus les galipettes sont endiablées et bestiales, plus il est sollicité. Les émotions, c’est du domaine de notre cerveau limbique. Avec tous les paramètres au beau fixe : si l’on est bien dans ses baskets (et son slip), si l’on est dans de bonnes dispositions avec son/sa partenaire, si tout roule, si le lieu nous met en confiance… il se pourrait bien qu’on se retrouve dans un état très particulier de bien-être durant et pendant l’acte de coït. Une espèce de béatitude. Quant à notre néo-cortex, bastion de nos sentiments, rien ne lui échappe. Justement, c’est la partie de notre cerveau qui fera la différenciation du statut de l’acte : « se désenclaver la péninsule » ou « faire l’amour » donc. Combinez ces 3 parties du cerveau, au firmament de leur activité positive, et vous pouvez espérer un potentiel « coup du siècle » ; au moins une partie de « ça va – ça vient » de haute volée/grande facture.
Et puis, quoi de mieux que de connaître parfaitement son partenaire ? On connaît ses péchés mignons, on sait quels types de frottements impactera sur son plaisir physique, on peut tout à fait parler librement d’envies et de fantasmes, pimenter les ébats en imaginant une position à essayer, un lieu insolite à investir…
Pour ce qui est de l’inventivité, le sexe n’a pas de limite. Et, c’est l’un des meilleurs thermomètres que l’on puisse trouver à notre santé mentale autant que physique.