Focus sur certaines villes touristiques où les habitants ne supportent plus les comportements des vacanciers.
En période de vacances, certaines villes très prisées voient leur population augmenter considérablement avec l’arrivée massive de vacanciers.
Si cet afflux représente une manne financière non négligeable pour le tourisme, secteur grandement impacté par la crise sanitaire liée au Covid-19, il n’est toutefois pas sans conséquence pour les populations locales qui commencent à s’exaspérer du comportement des voyageurs.
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Quand le comportement de certains touristes exaspère les riverains
Ainsi, comme le montre un reportage de TF1, les habitants de plusieurs villes françaises n’en peuvent plus des touristes, à tel point que certains riverains envisagent même de déménager. C’est notamment le cas à Étretat (Seine-Maritime), cette station balnéaire normande ô combien fréquentée durant la période estivale, connue notamment pour ses célèbres falaises de calcaire.
Au-delà du décor de carte postale, la réalité est bien plus morose car la tranquillité des locaux s’avère troublée en permanence par les touristes, dont beaucoup ne viennent que pour une journée. Ces arrivées massives et leur cortège d’incivilités (jets de détritus, stationnements gênants etc.) ont le don d’énerver les riverains qui ne supportent plus cette situation.
Certains de ces derniers ont même fait le choix de quitter la ville !
« Tous les gens de notre genre, qui habitent ici à l’année, vendent leur maison et partent, parce que ce n’est plus possible », déplore ainsi une habitante, qui profite de la plage, au micro de la première chaîne.
Non loin de là, même son de cloche chez un riverain excédé qui admet volontiers être devenu « allergique » aux touristes comme « beaucoup de gens d’Étretat ».
Un sentiment partagé par certains habitants de Marseille (Bouches-du-Rhône) qui doivent composer avec ces populations de passage.
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Une situation qui contribue à bloquer la circulation, déjà compliquée dans la cité phocéenne et notamment aux alentours de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, où les ruelles étroites sont envahies par les cars de touristes au grand dam des riverains.
Vous l’aurez compris, le tourisme ne fait pas que des heureux et demeure un motif de crispations.