Vous connaissiez déjà la SPA (Société Protectrice des Animaux), et désormais il existe le même principe dédié aux plantes : la SPV (Société Protectrice des Végétaux). Ce tout nouveau concept créé par un pépiniériste lyonnais a pour vocation de récupérer les plantes abandonnées par leurs propriétaires, les soigner et leur offrir une seconde vie en les proposant à l’adoption.
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
Basé sur le même modèle que la célèbre association dont le rôle est de s’occuper des animaux en détresse, la Société Protectrice des Végétaux a ouvert ses portes le lundi 1er mars dernier à Lyon. À l’origine de cette idée à la fois originale et novatrice se trouve Nicolas Talliu, un architecte paysagiste de formation âgé de 33 ans.
Il rachète les plantes aux particuliers qui souhaitent s’en séparer mais également à des producteurs locaux qui ne parviennent pas à écouler leurs stocks ou encore à des grossistes dans le but de les retaper et ainsi leur donner une seconde jeunesse.
Située proche du centre-ville de Lyon (dans le 7ème arrondissement, ndlr), la SPV a un objectif, lutter contre le gaspillage. En effet, les particuliers qui possèdent une ou plusieurs plantes dans un état critique peuvent les apporter dans le local de l’entreprise pour qu’elles soient prises en charge et revendues (en moyenne deux fois moins chères que dans un magasin spécialisé ou chez un pépiniériste classique) plus tard en échange d’un avoir.
Celles et ceux qui souhaitent les soigner eux-mêmes pour les garder à leur domicile ont aussi la possibilité de venir demander des conseils à Nicolas Talliu qui se fera une joie de donner les meilleurs conseils.
Derrière ce concept se cache l’idée d’encourager les gens à entretenir une plus longue relation avec leurs végétaux.
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
La Société Protectrice des Végétaux propose des plantes d’occasion pour changer le mode de consommation et lutter contre le gaspillage
« Il faut repenser notre modèle de consommation. On le fait avec plein de choses mais on ne le fait pas sur le vivant, je trouve cela vraiment dommage. On vend des voitures d’occasion depuis très longtemps, mais pas de plantes d’occasion. Les professionnels du secteur ne sont pas payés pour entretenir les plantes et donc sont obligés de jeter tout ce qu’ils ne vendent pas. J’étais en contact avec des commerciaux qui se sont penchés sur la question. Pour une seule enseigne, ils ont compté plus de 3 tonnes de déchets chaque trimestre. Ici à la SPV, je prends tout. À partir du moment où c’est une plante, pour moi, elle mérite d’être entretenue. Je suis parti de ce constat : tout le monde veut ramener des plantes en ville, mais les citadins n’ont pas tous la possibilité d’aller voir des pépiniéristes. Donc, ils vont dans les grosses enseignes qui sont les plus grosses gaspilleuses. L’idée est de faire cette passerelle entre les producteurs locaux et les citadins » a expliqué Nicolas Talliu à nos confrères de We Demain.
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le succès est largement au rendez-vous. Depuis le lancement de la Société Protectrice des Végétaux début mars, de nombreux Lyonnais ont déjà apporté leurs plantes sur place.
Conséquence, l’espace de 300 mètres carrés réservé à l’association pour prendre soin des végétaux abîmés est saturé et son fondateur réfléchit déjà à trouver un terrain plus grand pour pouvoir entreposer et s’occuper d’un plus grand nombre d’entre eux.
En tout cas, un grand bravo à lui pour ce concept révolutionnaire ! Qu’en pensez-vous ?
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
Crédit : Société Protectrice des Végétaux / Facebook
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